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La notion du complot, dans la culture arabo-musulmane, trouve son origine dans la Fitna (la Grande Discorde) vers 656. Les guerres entre les compagnons du Prophète, ont été imputées à un seul homme : Abdallah Ibn Sabaâ (juif converti à l'Islam), qui, d'après plusieurs théologiens, était responsable des divergences des Musulmans pendant cette période. Cette mentalité d'imputer ses erreurs à l'Autre est suscitée par un refus d'expliquer rationnellement l'Histoire. En effet, l'islam retient que l'Umma repose sur le rêve d'une société homogène, où toute contestation est suspecte. Ce qui explique l'amplification de la rhétorique du complot dans cette culture, depuis la Fitna, jusqu'au printemps arabe, en passant par les croisades, les invasions mongoles, et les guerres Golfe ! Cette idéologie fut acceptée par la population musulmane car elle dégage de toute responsabilité. Par ailleurs elle est machiavéliquement cultivée par la classe dirigeante, à des fins politiques. C'est ainsi que la mentalité du complot s'érige comme un raccourci mental et un contournement de l'autocritique. Elle est devenue un paravent pour celer toutes les difficultés, dont souffre la société arabo-musulmane.
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