Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Le parcours de Nadja vers la Bande Dessinée est atypique : venue de l'illustration jeunesse et de la peinture, son premier langage est avant tout la matière : gouache, huile, pinceaux. L'envie de la narration séquentielle arrive tard dans son cheminement, et, singularité appréciable, elle y reste résolument peintre dans son approche.
Le Coeur sanglant de la réalité creuse la veine la plus autobiographique de Nadja, inaugurée avec Comment ça se fait (Cornélius, 2006). L'alter ego de l'auteure et son environnement parisien ou breton sont toujours représentés par une population d'ours, symbolisant une humanité primitive jetée par erreur dans une modernité qui lui échappe. Jamais Nadja n'a creusé plus loin les affres de la création, ici picturale ; et les rapports ambigus du milieu de l'Art. Réalisé avec maestria à la gouache noire et blanche, le rouge fait sporadiquement des apparitions sanglantes dans cette réalité, en faisant le livre le plus intimiste et le plus touchant de Nadja.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !