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Cinéaste célèbre, Ingmar Bergman est également un metteur en scène amoureux du théâtre et des comédiens. C'est ce qu'illustre le premier texte de ce recueil, Après la répétition, qu'il a lui-même tourné pour la télévision suédoise. Le deuxième, Un dernier cri, d'abord monté au théâtre avant d'être tourné pour la télévision, est exclusivement constitué du monologue pathétique d'un «précurseur», Georg de Klercker, qui déplorera, jusqu'à son dernier jour, d'avoir été rejeté dans l'ombre des grands cinéastes suédois, tels Mauritz Stiller ou Victor Sjostrom. Dans le troisième, S'agite et se pavane, Bergman revient à son oncle Carl, son personnage de prédilection, déjà présent dans Fanny et Alexandre, Les meilleures intentions et Enfants du dimanche, et dans ses Mémoires Laterna magica. L'oncle Carl, inventeur impénitent, inaugure à sa façon le cinéma parlant et nous apparaît ici comme apparaît la vie à Macbeth, dans le cinquième acte, qui donne son titre à l'ouvrage : «Un pauvre comédien qui se pavane et s'agite une heure sur la scène et qu'ensuite on n'entend plus.» Ingmar Bergman jette un regard désabusé mais tendre sur ce monde qui aura été toute sa vie : le théâtre, les acteurs, le cinéma, la comédie.
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