Des conseils de lecture pour comprendre la place de l'animal dans l'art
Les représentations de chiens sont apparues dès l'Antiquité, notamment chez les Égyptiens, les Grecs et les Romains. Elles sont suffisamment précises pour que l'on puisse distinguer les différentes races : lévriers, sloughis, loulous ou mastiffs. Dès les origines, l'animal incarne la fidélité et la noblesse. Alors que la chasse prend une place centrale dans l'Europe médiévale et que les élevages se développent, le chien devient l'animal de compagnie privilégié de l'homme : les enluminures et les peintures murales en témoignent. À la Renaissance, les chiens de petite taille accompagnent tous les moments de la vie tels que le montrent les peintures de Titien, de Carpaccio ou de Van Eyck ; il continue de symboliser la fidélité dans les portraits de couples notamment, ou dans les Annonciations. Les premiers portraits de chien seul apparaissent au XVIe siècle en même temps que la peinture animalière émerge. Le genre devient très prisé au XVIIIe siècle au sein de l'élite aristocratique ; des artistes en font leur spécialité tels Jean-Baptiste Oudry et François Desportes, mais aussi Gainsborough et Stubbs en Angleterre. L'animal gagne sur la toile une profondeur d'âme qui traduit la tendance croissante à l'anthropomorphisme sans pour autant négliger la précision anatomique de chaque race.
Le chien moderne devient un motif d'expérimentation pour les avant gardes du XXe siècle et acquiert une existence propre. Mais même nimbé du mystère de l'animalité, il reste profondèment marqué de la personnalité de son maître, l'homme.
Des conseils de lecture pour comprendre la place de l'animal dans l'art
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