"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec Le chevalier à la canne à pêche, nous sommes au coeur d'un innombrable dispositif d'existence de la littérature fantasy. Le monde est peuplé de formes de vies diverses : des fées, des harpies, des gnomes, des farfadets, un dieu, des géants, des morts-vivants, des revenants cycliques, des anges, des humains, des gorgones et un tas d'autres figures indéfinies. Tous ces « gens » coexistent pour le meilleur et le bien pire. La violence est omniprésente. Violence belliqueuse, violence des passions, violence de la vulgarité, violence de la magie, violence des poussées de nationalité, même. Et c'est le grand conflit intercontinental. Un puissant archange oeuvre avec ses fantassins et ses angelots kamikazes à envahir le continent sur lequel notre oeil se pose. Un Oracle oeuvre à le défendre. Un groupe d'hirsutes compagnons et compagnes sont en quête. Et roule le tonnerre de la vie et du cycle de la guerre, ni bons ni méchants, juste... étants. Cet ouvrage échevelé, picaresque, bigarré, pourléchant, fantasy en un mot, fonctionne comme une bande dessinée ou un jeu vidéo. Le scénario en est solidement ficelé, savoureusement cohérent. L'écriture est à la fois grandiose et précise. Les scènes d'action sont enlevantes, magistralement peintes, superbement dirigées, magnifiquement visualisables. Les personnages sont attachants. Ils ont une psychologie, ce qui est loin d'être un luxe au sein du contexte en cause. Voici incontestablement une occasion de bien jubiler, dans l'épanouissement d'un genre immense qui établit cette solide jonction entre le fantastique contemporain et les vieux contes folkloriques que nous narraient autrefois les bonshommes et les bonnes femmes sans dents autour du feu de camp ou sous la tente clanique. Oui, oui, c'est magique : les pages se tournent toutes seules... À l'âge de 33 ans, à l'occasion d'une longue convalescence, Guilhem se met sérieusement à sa passion d'écrire et trouve en un an un éditeur pour son premier roman écrit dans le genre Soft SF et intitulé La plante verte. Il s'improvise aussi scénariste et DonJon Legacy, une série de Bad Fantasy, commence à être diffusée en 2016. Le chevalier à la canne à pêche, le deuxième roman de Guilhem, s'inscrit dans le même genre, mais est une histoire bien distincte de sa série. Guilhem s'amuse toutefois à faire s'y croiser des éléments et personnages de ses deux univers.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !