"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« L'un des meilleurs thrillers que j'ai lus. » A. J. Finn, auteur de La Femme à la fenêtre.
Baignant dans son sang, le pasteur Caleb est retrouvé en plein coeur de Londres poignardé de plus de quarante coups de couteau. Anjelica Henley et son équipier Salim Ramouter, à peine remis de leur dernière enquête, découvrent une chambre cachée en inspectant l'église. Dans cette pièce gît le corps agonisant de Brandon, victime d'un rituel religieux obscur. Très vite, une autre chambre est découverte et une nouvelle victime est identifiée. Ce ne sont que les prémices d'un dessein plus grand. S'amorce alors une terrifiante course contre la montre pour cette brigade spécialisée ; on n'échappe pas aux châtiments divins.
ondres – Le pasteur Caleb Annan est retrouvé dans son église sauvagement assassiné. Anjelica Henley accompagné de l’Ad Ramouter doit enquêter sur ce meurtre. Mais lors de la perquisition Henley découvre une pièce secrète avec à l’intérieur un homme à l’agonie. Et si le charismatique Caleb était en faite un tortionnaire ?
L’auteur nous décrit 2 enquêteurs très attachants.
L’AD Ramouter est taraudé entre son envie de retourner auprès de sa femme, malade, et celle de rester à Londres et de continuer à travailler auprès d’Henley. Il essai difficilement de concilier vie professionnelle avec sa vie personnelle.
Henley est profondément traumatisée par sa dernière enquête (lire l’équarisseur« ) et a du mal à se sentir épanouie dans sa vie de couple, elle se sent complètement perdue.
Tout au long du roman, l’auteur nous balade de pistes en pistes, de cadavre en cadavre, sans nous laisser comprendre facilement les trâmes de ces crimes.
Un roman aux nombreux rebondissement.
Néanmoins, je déplore quelques longueurs.
Le prédicateur Caleb Annan est victime d’un meurtre d’une rare sauvagerie: le pasteur a été poignardé de plus de quarante coups de couteau dans son église de Deptford, banlieue de Londres. L’inspectrice Anjelica Henley et les membres de son équipe, à peine remis de leur précédente affaire (cf L’équarisseur que je n’ai pas lu), reprennent du service. En inspectant l’église, ils découvrent une pièce dissimulée dans laquelle un jeune homme gravement blessé, torturé et laissé pour mort, agonise. Ils le sauvent d’une mort certaine et découvre qu’il a été victime d’un rituel religieux, une sorte d’exorcisme. Lorsqu’un nouveau corps, mutilé de la même façon est découvert, les enquêteurs, qui ont les médias sur le dos ainsi qu’une coriace députée, comprennent qu’il est temps d’agir.
Nous avons là une enquête policière classique, avec quelques scènes de découvertes de victimes assez troublantes dans leurs descriptions horrifiques. Certains chapitres consacrés aux tortures reçues par les pauvres hères apportent tension et suspense au récit. Une bonne partie de celui-ci tourne autour des policiers, sur la façon dont ils ménent leur enquête mais l’on s’attarde également beaucoup sur leurs vies privées mouvementées : se remettre des attaques vécues dans leur précédente mission se révèle problématique et accapare leur existence. Les personnages de Henley et de Ramouter sont assez profonds, les liens qu’ils ont pu tissés entre eux et avec d’autres membres de l’équipe (pour le meilleur et pour le pire) sont donc mis à l’honneur. J’ai apprécié trouver une retranscription du Londres cosmopolite, dans lequel différentes ethnies se côtoient (Henley est noire, Ramouter est indien pour exemple), les problèmes liés au racisme à toutes strates de la société sont légions, et engendrent des tensions politiques et médiatiques. Les chapitres sont courts et donnent une certaine dynamique à ce pâvé de 560 pages, toutefois j’ai trouvé les problèmes personnels des personnages trop prépondérants sur l’enquête elle-même, une certaine lenteur s’instaure donc au détriment du suspense et le nombre imposant de pages m’a vite paru insurmontable! Je ne pense pas que ce soit lié au fait de ne pas avoir lu l’Equarisseur auparavant car si les références sont nombreuses on parvient tout de même à comprendre l’intégralité de l’histoire mais le rythme trop linéaire du récit, notamment avec les découvertes répétitives des victimes, ainsi que les longs passages consacrés à la vie intime des enquêteurs, ont fini par me lasser.
Je remercie Babélio et les Editions du Seuil pour l’envoi de ce roman.
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