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Cassandra ! Un prénom romanesque, à l'image du château perdu au fin fond de l'Angleterre où vit la jeune fille et toute sa famille pour le moins excentrique. Un père écrivain qui se refuse à écrire, la merveilleuse Topaz, belle-mère fantasque, Rose, la soeur aînée rêvant au grand amour, sans parler du jeune jardinier qui n'a d'yeux que pour Cassandra. Au fil de ses cahiers, elle relate les événements qui jalonnent leur existence, avec autant de sensibilité que d'ironie. Surgissent deux beaux et riches Américains venus s'installer dans le manoir voisin. La vie au château en sera bouleversée.
Le journal, émouvant et drôle, d'une jeune fille pleine d'esprit et de talent. Dès sa parution en 1949, ce récit savoureux a rencontré un immense succès. Il est temps de découvrir en France un grand classique de la littérature anglo-saxonne qui se dévore, à tous les âges, avec délectation. À lire, et relire !
Cela faisait des années que Le château de Cassandra (I Capture the Castle en V.O.) me faisait envie ; c'était même probablement l'un des plus anciens livres présents dans ma wishlist et in fine... je ne sais pas véritablement quoi en penser. Le roman regorge pourtant de bien des qualités, à n'en pas douter. Pour commencer, l'ambiance y est juste au poil : je me suis totalement imaginée le château à la fois délicieusement gothique et pittoresque dans lequel Cassandra et sa famille vivent, je me voyais explorer cette campagne anglaise d'un autre temps, presque immaculée dans sa sauvagerie et son romantisme, pour laquelle j'ai ressenti une nostalgie des plus déconcertantes. Je peux tout à fait concevoir et comprendre le succès que ce roman a pu avoir au sortir d'une Seconde Guerre mondiale qui a laissé notamment l'Angleterre ravagée dans sa chaire : Le château de Cassandra a en effet la saveur d'une époque bienheureuse d'avant-guerre où tout n'est insouciance et rêves à réaliser. Les personnages ne sont également pas en reste : ils sont exubérants, indéniablement attachants et l'on prend sincèrement plaisir à les suivre dans toutes leurs élucubrations. Enfin, la plume est assurément moderne pour son époque ; elle est extrêmement fluide et spontanée, ne manquant généralement pas de verve, d'irrévérence et de sagesse. Alors, qu'est-ce qui a pêché ? Je pense que ce qui m'a le plus "perturbée", c'est que l'atmosphère et la psychologie des personnages prenne le pas sur le bon déroulé de l'intrigue. En presque 600 pages, il ne se passe non seulement pas grand chose en fin de compte mais tout s'enchaîne de façon décousue, de la même façon que les dialogues entre les personnages sont souvent sans queue ni tête. Cet effet de confusion et de coq à l'âne était voulu et censé procurer au roman tout son charme mais pour ma part, cela ne m'a guère convaincue. En clair, ce roman a su m'embarquer mais pas autant que je l'aurais souhaité.
Un beau roman. La critique sera courte car la lecture date mais j'en garde d'excellents souvenirs. Un personnage intéressant et attachant, une écriture de qualité. Bref, un bel ouvrage.
Le journal intime d'une jeune fille de 17 ans vivant dans les années 1930 en Angleterre.
Ses états d'âme et ses sentiments.
Plutôt bien.
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