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« Faites quelques pas à ses côtés, entonnez Douce France ou Marinella, alors, vous verrez Thérèse se redresser et celle qui ne trouve plus les mots, vous livrer un large sourire comme pour dire : « Vous m'avez reconnue, vous savez qui je suis... ». Elle reprendra la mélodie et peu à peu vous entraînera dans son propre rythme, et si vous allez plus loin, vers un des recoins de sa vie intime. Ses mémoires ne sont pas toutes éteintes car quoi qu'il en soit, Thérèse a une vie toute entière inscrite quelque part en elle, ineffaçable car jalonnée d'émotions, de sensations, de sentiments. » Au travers du cas particulier de Thérèse, et ceux d'autres personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, l'auteur décrit de quelle manière, dans une relation thérapeutique, la musique est un moyen pour le malade de réaffirmer ce qui fait sa singularité et pour son vis-à-vis, une occasion de partir à la découverte d'une personne, aux compétences insoupçonnées au vu des multiples pertes inhérentes à la maladie.
Pour cela, elle fait le pari de la survivance d'une intelligence affective tout en s'appuyant sur l'état actuel des connaissances concernant le cerveau et la mémoire émotionnelle donc musicale. Elle montre ainsi comment la musique peut conduire, envers et contre tout, à élargir le champ des possibles.
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