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Par une nuit d'hiver, sur une côte sauvage du Lac Baïkal, Michka tente d'échapper à ses poursuivants. Son peuple est celui des Evenks, de l'antique famille sibérienne des Toungouses. Le jeune fugitif a été élevé à L'école de la taïga par la chamane Rata, sa grand-mère, qui incarne La sagesse de la communion avec la nature, sait parler aux animaux et lire la forêt comme un livre... Bientôt, Michka est rattrapé.
Et pourtant sa cavale ne s'arrête pas là. Le Toungouse entame en effet une quête de ses origines qui, d'une spirale à l'autre, dans un mélange poétique de souvenirs, de songes et d'action, le ramène invariablement à l'univers baïkalien. Véritable déclaration d'amour au lac Baïkal et à sa nature envoûtante, Le Cantique du Toungouse est aussi une fable écologique et poétique qui nourrit La pensée en plongeant le lecteur dans une ambiance magique.
Dans la taïga des environs du lac Baïkal, un petit groupe d’hommes est lancé à la poursuite de Michka, un jeune Toungouse, l’une des plus anciennes ethnies nomades de la région. Michka est soupçonné d’avoir mis le feu à un bâtiment du village. Pourquoi, comment, rien n’est clair, même pas l’identité du ou des coupables, mais toujours est-il que le jeune homme a pris la fuite dans la montagne, donc il faut le rattraper. C’est chose faite quand celui-ci est grièvement blessé par la balle d’un de ses poursuivants. Mais alors que, quasi moribond, il est laissé sans surveillance, il parvient à s’échapper sans laisser de traces.
La première partie du roman est consacrée à cette course poursuite dans la taïga. La deuxième remonte le temps pour nous raconter l’enfance et la jeunesse de Michka, élevé par sa grand-mère à la mort de ses parents. Une grand-mère descendante d’une chamane, qui transmet au petit garçon amour et respect de la Nature. La troisième et dernière partie… eh bien je n’y ai pas compris grand-chose, hormis qu’il y est à nouveau question de Michka, de sa capture et de sa dernière évasion.
Je n’ai pas compris grand-chose à l’ensemble du roman, d’ailleurs. Je me suis perdue dans les personnages et les intrigues, notamment la raison pour laquelle Michka était le bouc émissaire désigné pour l’incendie, et dans le flou de certains passages qui mêlent onirisme et réalité. Ceci dit, on sent bien que l’auteur a voulu rendre hommage à la région du Baïkal et à la nature en général, ainsi qu’à un peuple aux traditions et à la survie menacés par les restes de bureaucratie soviétique et les « progrès » du monde moderne.
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