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Le Camp du Grand Arénas, Marseille 1944-66

Couverture du livre « Le Camp du Grand Arénas, Marseille 1944-66 » de Emile Temime et Nathalie Deguigne aux éditions Autrement
  • Date de parution :
  • Editeur : Autrement
  • EAN : 9782746700796
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 160
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Une fresque conçue par Henry Dougier et dirigée par Pierre Milza et Émile Temime.
Populations, lieux symboles, récits : les trajectoires de l'immigration en France dressent une véritable cartographie de leur mémoire pat rues, quartiers et villes interposés. Des histoires inscrites dans... Voir plus

Une fresque conçue par Henry Dougier et dirigée par Pierre Milza et Émile Temime.
Populations, lieux symboles, récits : les trajectoires de l'immigration en France dressent une véritable cartographie de leur mémoire pat rues, quartiers et villes interposés. Des histoires inscrites dans l'espace et dans le temps. La première grande saga de ces Français venus d'ailleurs, dans une France monde.
Camp Vietnam enclave juive et cité de relogement Dans l'immense pagaille qui suit la Libération, Marseille voit affluer des milliers d'hommes et de femmes qu'il faut abriter momentanément des regards indiscrets, travailleurs vietnamiens placés sous haute surveillance en ce début de guerre d'Indochine, Juifs, rescapés des camps d'Europe centrale ou venus du Maghreb, en quête de la Terre Promise... Pour les accueillir, Fernand Pouillon va édifier, entre la prison des Baumettes et le village de La Cayolle, des "drôles de baraques" en forme de tonneaux, qui sont à l'origine du camp du Grand Arénas. Camp isolé par des murs ou des barbelés, et dont le nom varie au fil des années : camp Vietnam fermé en 1948, Enclave juive, où passeront jusqu'en 1966 des milliers de « transitaires ». Le camp se révèle insuffisant pour abriter les nouveaux arrivants, "squatters" de toutes origines qu' il convient de reloger, travailleurs immigrés, Gitans. Les baraques et les cités édifiées à la hâte se dégradent rapidement. Dans cet espace d'entassement et de misère. se crée pourtant un monde solidaire, dont le souvenir resurgit aujourd'hui dans les mémoires croisées qu'évoque cet ouvrage.

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