"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Laure, une jeune artiste peintre d'une trentaine d'années, ne s'est jamais entendue avec son père, un écrivain à succès misanthrope qui vit en reclus. Loin de les rapprocher, la mort de sa mère dix années plus tôt a creusé davantage encore le gouffre affectif qui les sépare. Aussi, quand une tempête de neige la contraint à passer la nuit chez lui, appréhende-t-elle ce tête-à-tête qu'ils n'ont jamais eu. Si elle peut compter sur la douce Simone, la gouvernante de la maison qui l'aime comme sa fille, son père, lui, est bien décidé à jouer les hôtes hostiles. À moins que le temps soit venu pour Laure de confronter cet homme au silence et au désamour qu'il lui a toujours imposé... Et si cette nuit de tempête était l'occasion pour ces trois âmes en perdition et en mal d'amour de baisser leur garde et de se réconcilier avec eux-mêmes ?
" En ces temps où le cynisme est souvent salué, Léa Wiazemsky ose écrire que la délicatesse, la douceur et la fragilité ont encore leur mot à dire. Il est bon de le rappeler. " Le Figaro littéraire " D'une écriture simple, sincère et efficace, le premier roman de Léa Wiazemsky est une réussite et un bel hommage à la vie. " L'Obs
http://lechatquilit.e-monsite.com/pages/mes-lectures-2017/le-bruit-du-silence.html
Une tempête de neige force Laure a passé la nuit chez son père avec qui les relations sont plus que tendues et dont elle ne sent pas aimée.
J'avoue que j'ai été assez déçu par ce livre dont j'avais vu quelques bonnes critiques sur lecteurs.com. La première partie est intéressante avec une tension entre les personnages assez bien décrite pour que, en tant que lecteur, je puisse la ressentir. Avec également une intrigue car on sent rapidement que quelque chose, un non-dit est à l'origine de cette tension.
Par contre, dans la deuxième partie j'ai eu le sentiment que tout se gâtait. Le roman vire au mélo avec des pleurs de tous les côtés, des réconciliations et un formidable happy end comme Hollywood série B en aime tant. En fait de mon point de vue cette deuxième partie gâche tout avec un côté larmoyant qui a fini par m'ennuyer. J'ai presque poussé un "ouf" de soulagement en fermant ce livre qui par ailleurs se lit vite.
Dommage, car le style simple et fluide m'a plu et le roman était bien parti. Dommage.
Une nuit de neige, la voiture de Laure dérape et sort de la route à quelques kilomètres de la maison familiale où la jeune femme a passé son dimanche. Il lui faut repartir vers cette maison qui fut celle des jours heureux et où vit son père, barricadé dans sa douleur depuis la mort de Béatrice, sa femme. Du plus loin qu'elle se souvienne son père ne l'a jamais regardée, jamais aimée, jamais prise en compte. Quelle est la faute impardonnable qu'elle a pu commettre en naissant ? Sa mère, si solaire, si vivante, n'a jamais pu combler, malgré l'amour intense qu'elle lui portait, cette faille toujours à vif. Au cours de cette nuit glaciale, sous la neige complice, les silences deviennent insoutenables et il faudra une lente et douloureuse traversée des souvenirs pour que la vie pulse à nouveau entre père et fille.
Un roman émouvant et sensible qui met en scène des personnages creusés par le chagrin de la perte, de l'inexorable disparition des êtres aimés. Ce chagrin comme glacé, au-delà de tous les mots, plus lourd encore de ne pouvoir être partagé, est évoqué en contraste avec la chaleur d'une mère disparue mais dont l'empreinte affective reste si puissante que le souvenir en est à la fois déchirant et réconfortant. Avec des mots simples, à hauteur de coeur, Léa Wiazemsky raconte la peine du deuil et le réconfort puisé dans la certitude de l'amour qui a été donné sans compter.
LE BRUIT DU SILENCE DE L’AUTEUR LEA WIAZEMSKY 219 PAGES EDITIONS MICHEL LAFON FEVRIER 2017
UN LIVRE EXCELLENT.
Résumé :
Laure, une jeune artiste peintre d’une trentaine d’années, ne s’est jamais entendue avec son père, un écrivain misanthrope qui vit en reclus. Loin de les rapprocher, la mort de sa mère a creusé davantage encore le gouffre affectif qui les sépare. Aussi, quand une tempête de neige contraint Laure à passer la nuit chez lui, appréhende-t-elle ce tête-à-tête qu’ils n’ont jamais eu. À moins que le temps soit venu pour elle de confronter cet homme au silence et au désamour qu’il lui a toujours imposés…
Et si cette nuit de tempête était l’occasion pour ces âmes en perdition de baisser leur garde et de trouver enfin la paix ?
Mon avis :
Laure, à cause de la neige, retourne dans la maison de son père pour y passer la nuit. François n’a jamais eu un seul geste de tendresse envers sa fille. Elle a trente ans et depuis le décès de sa mère, ce manque d’amour paternel est encore plus flagrant. Simone, l’employée de maison, ne comprend pas ce papa qui se détruit avec de l’alcool pour oublier la mort de sa femme.
Pourquoi a-t-il si peur d’aimer son enfant ?
Laure est perdue dans ce labyrinthe où elle ne cherche que de la chaleur humaine et de l’affection. Elle veut comprendre pour cet enfant qu’elle porte dans son ventre et de ce fait, elle est assaillie de doutes.
Un roman tout en sensibilité, sur les sentiments des êtres humains, cette quête d’amour familial que tout individu espère connaître de ses parents.
Une belle histoire qui malgré un drame débouchera sur un avenir où une étoile éclairera le chemin de tous.
J’ai passé un agréable moment avec tous ces personnages cabossés par la vie, les secrets que nous enfouissons souvent à tort.
Laissez-vous tenter vous aussi ! Vous ne le regretterez pas !
Go en librairie !
Le bruit du silence est l'histoire de la relation tendue d'une fille avec un père distant et froid . Depuis qu'il a perdu l'amour de sa vie , une perte irrémédiable , François , le père , qui est un écrivain reconnu , semble n'avoir qu'indifférence pour cette petite fille , Laure , qui lui rappelle tant Béatrice , son amour perdu . Le temps a passé , Laure a trente ans et est devenue peintre , mais ses relations avec son géniteur n'ont guère évolué .
Et puis , un soir , une violente tempête de neige envoie sa voiture au fossé , Laure doit passer la nuit dans la maison de son père , chose qu'elle craignait par-dessus tout . Et là , contrairement à toute attente , les non-dits vont se dénouer , et l'amour que François éprouvait pour sa fille va éclater au grand jour .
Ce roman est un petit bijou , les personnages sont attachants et sensibles , l'auteure parle avec délicatesse de sentiments de l'ordre de l'intime . Elle me fait penser un peu à Régine Deforges , ce qui est à mes yeux une référence absolue .
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Michel, Léa est la fille de Régine Deforges ;)