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Paris, la nuit du 13 novembre 2015. Audrey s'engouffre dans un taxi où a déjà pris place Audrey. Les deux jeunes femmes sont diamétralement opposées mais les heures qui suivent les attaques terroristes les rapprochent et les poussent à s'interroger sur leurs rêves et leurs vies actuelles. Elles entament un voyage de Paris à Las Vegas, en passant par Berlin. Premier roman.
Ce roman aux saveurs d’amitié et de secrets de famille fut agréable à lire mais il n’a pas su me transporter complètement.
J’ai trouvé que le lien d’amitié entre Laura et Audrey n’était pas vraiment approfondi. Je n’ai pas senti ce coup de foudre amical, cette alchimie que je m’attendais à ressentir. Il y a bien une effluve de complicité, un lien qui relie ces deux âmes, mais j’imaginais que l’auteure irait plus loin dans cette thématique. La rencontre entre ces deux jeunes femmes était soudaine, dans un contexte violent et terriblement d’actualité. Le courant est passé instantanément. Le destin a mis l’une sur le chemin de l’autre et alors, elles ont pu explorer ensemble, peu à peu, leurs turpitudes existentielles et familiales. Un questionnement et un secret pour Audrey, une fuite en avant pour Laura. La suite ne se lit pas à cent à l’heure. J’aurai parfois aimé plus de rythme et d’entrain. J’aurai aimé vivre une véritable plongée au cœur des secrets et des liens familiaux.
Lorsque le récit aborde des coïncidences, il est toujours difficile de ne pas se dire que « c’est un peu gros », un poil irréel sur certains points. Cette histoire n’y échappe pas, même si le tout est plutôt bien orchestré. Le dénouement nous éclaire, il accentue l’intérêt du lecteur mais finalement nous interroge : est-il toujours bon de connaître toute la vérité ?
Sur fond de parties de poker, de mélodies de David Bowie et de Kate Bush, de Paris à Las Vegas, les langues se délient, les corps se meuvent, les secrets se brisent, et alors, il faut composer avec ce que l’on pensait acquis et qui ne l’est finalement pas.
Le bruit des avions est un roman à l’écriture fluide qui aborde des sujets d’actualité, tantôt joyeux, tantôt terrifiants. Une atmosphère douce amère s’en dégage. La lecture fut plaisante mais il m’a manqué un peu de crédibilité et d’action.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2020/11/01/lecture-le-bruit-des-avions-de-sophie-reungeot/
Sur le bord de la route !
Vendredi 13. Bataclan. Ça vous parle je suppose. Le résumé de l’éditeur présente Le bruit des avions avec l’attentat en point de mire. Viennent s’y greffer deux jeunes femmes. Laura dont la vie tourne autour du poker et Audrey malheureuse comme les pierres. Et là rien de bien surprenant, elles se rencontrent et sympathisent. L’une est survivante et l’autre sa sauveuse. On peut donc se dire que le roman est axé sur l’après, la reconstruction, la vie. Et plouf ! Il n’en est rien. Une histoire d’amitié, de famille et de blablas ! Trop pour moi qui attendais une réflexion sur le traumatisme de celle qui se sort de l’enfer de la mort, sur celle qui tente de maintenir la tête hors de l’eau avec l’aide d’une inconnue. Je n’ai pas réussi à m’intéresser à ces femmes, finissant ma lecture en diagonale car en plus l’écriture n’est pas à couper le souffle. Des longueurs, un style assez simple. Une histoire à laquelle je n’ai pas cru une seule seconde.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2020/10/24/38607685.html
Elles sont deux, deux jeunes femmes, la trentaine. Il y a Laura, une joueuse de poker professionnelle "Un vrai rat de casino" que l'on découvre au début du roman à Macao.
La deuxième, Audrey est originaire de Nevers où, dans le centre-ville est située la parfumerie Monod, fierté de ses parents. Elle travaille à Paris dans une agence d'architecture intérieure, sa boss Mika étant la décoratrice la plus influente de la capitale.
Laura et Audrey ne se connaissent pas et l'auteure va s'attacher au début du roman à décrire leur vie respective. L'univers du jeu et du poker en particulier, dans lequel Laura est immergée, est particulièrement bien décrit avec une multitude de termes anglais appropriés à ce jeu comme Bankroll, prize pools, bad run, main event heureusement toujours traduits en bas de page. Quant à Audrey, Sophie Reungeot décrit très bien l'emprise de sa patronne dans sa vie. Quand Raphaël, son petit ami lui propose de venir au barbecue organisé par ses parents pour leur anniversaire de mariage, elle choisira d'aller à la soirée d'inauguration à son boulot, à laquelle elle a promis à Mika d'être présente. Elle rompt d'ailleurs avec Raphaël.
Si Laura est accro au poker et éprouve un immense besoin de solitude, Audrey, elle, adore s'asseoir dans les troquets pour faire "des voyages dans le passé".
Elles vont se rencontrer ce fameux vendredi 13 novembre 2015, tristement resté présent dans toutes les mémoires, avec l'attaque entre-autre du Bataclan où Audrey assistait au concert et a réussi à s'échapper par une issue de secours, étant l'une des premières à se jeter dans l'escalier. Laura, rentrée de Chine est dans un taxi pour rejoindre un hôtel quand une silhouette affolée oblige Mehdi le chauffeur à piler. Audrey, car c'est elle, ayant laissé sac et portefeuille en fuyant la fusillade, dans la détresse la plus complète, cherche un taxi. le chauffeur, alors, se précipite et la fait monter à l'avant, redémarrant dans la foulée. Laura va alors décider de débarquer chez sa mère, au 18e étage d'une tour au sud de Paris avec cette inconnue.
C'est avec beaucoup d'émotion que nous assistons au réveil à la réalité pour Audrey. le titre du paragraphe narrant cette prise de conscience est d'ailleurs très évocateur, comme le sont presque tous les autres, puisqu'il s'agit de "Zombies". Il décrit Audrey déambulant comme un zombie, ayant perdu la notion du temps. L'accueil de Christine, mère de Laura, s'il paraît de prime abord un peu loufoque, chargé d'émotions et on comprendra pourquoi plus tard, se révèlera d'une aide précieuse pour Audrey, de même que la présence de Laura.
Petit à petit, chez ces deux jeunes femmes va naître une amitié que rien n'aurait pu laisser supposer, leur vie étant si dissemblable. Elles vont prendre conscience, l'une et l'autre que les choix qu'elles ont faits ne sont pas à proprement parler leurs véritables choix et que leurs familles et notamment leurs mères les ont peut-être poussées sur une voie qui n'est pas forcément leur propre désir. Elles vont à elles deux chercher tout d'abord à résoudre des énigmes familiales. le roman va alors prendre une autre dimension presque policière dans cette quête du passé.
Leur amitié et leur reconstruction nous emmèneront de Paris à Las Vegas en passant par Berlin, le tout rythmé par une musique omniprésente, référence faite à de nombreux albums et cassettes et un David Bowie salvateur pour Audrey.
L'auteure a su restituer de façon poignante et bouleversante la difficulté pour ne pas dire l'impossibilité qu'ont les personnes rescapées mais traumatisées à vie par un attentat à embrasser le présent.
L'accent est mis sur l'entraide et l'amitié, les meilleurs réconforts dans une vie.
C'est un roman très contemporain avec un langage jeune, parsemé de locutions en anglais (trop nombreuses à mon goût). Il rend compte des dégâts, des vies sacrifiées et des souffrances incommensurables engendrés par ces attentats qui semblent depuis quelques décennies, jalonner notre existence. Si celui du Bataclan en 2015 est au coeur du roman, sont évoqués également l'attentat de la rue de Rennes, devant le magasin Tati en 1986 et la fusillade de Las Vegas en 2017.
Néanmoins, dans le bruit des avions, la situation de choc et de détresse vécue par l'un des personnages permet de sauver les deux protagonistes féminines d'un avenir qu'elles n'avaient choisi ni l'une ni l'autre et d'envisager un futur consenti et bien meilleur pour leur épanouissement.
Je dois avouer cependant avoir eu beaucoup de mal à m'immerger dans ce roman. Sans doute, est-ce dû au fait que cet univers du jeu et du poker que je n'ai jamais fréquenté et qui ne me tente surtout pas m'a franchement ennuyée. Il fallait, naturellement le décrire pour bien comprendre la psychologie de Laura, mais là, vraiment, j'ai trouvé trop long, de même pour le personnage d'Audrey. Ce n'est que lorsque je suis arrivée presque au milieu du bouquin, lors de la mise en présence de Laura et Audrey que j'ai enfin pris du plaisir à sa lecture.
Notons toutefois qu'il s'agit d'un premier roman pour Sophie Reungeot.
Je remercie les éditions Harper et Collins ainsi que Babelio pour m'avoir permis de découvrir cette jeune écrivaine.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
L’attentat du Bataclan va permettre à deux jeunes femmes de se rencontrer alors que leurs vies n’auraient jamais dû se croiser.
Audrey, architecte d’intérieur, travaille pour « le » cabinet d’architecture que le Tout Paris s’arrache sous les ordres d’une horrible patronne à l’égo surdimensionné (l’Anna Wintour de l’architecture !).
Laura, pour fuir sa mère névrotique, a décidé de se lancer dans une carrière de joueuse professionnelle de poker et parcourt le monde.
Autant dire que ces deux là ne vivent pas dans des univers où règne le train-train quotidien.
Mais l’Univers va se charger de les réunir pour une raison que l’on ne découvre qu’à la fin du roman. Alors qu’Audrey, qui assistait au concert du Bataclan, vient de réussir à s’échapper, elle est recueillie, en état de choc, à bord d’un taxi par Laura qui décide de l’emmener chez sa propre mère et de prendre soin d’elle.
Si l’amitié profonde qui naît entre les deux jeunes femmes peut paraître improbable au départ, elle trouve son fondement dans le fait que toutes les deux ont quelque chose à reconstruire et peut-être des liens qu’elles ne soupçonnaient pas.
Bien sûr, ce roman traite des traumatismes des victimes survivantes d’attentat et de leurs difficultés à reprendre pied et goût à la vie. Mais pas que.
Il traite aussi des faits, des traumatismes que l’on retrouve parfois dans des familles de génération en génération et que la psychogénéalogie met souvent à jour : si Audrey a été victime d’un attentat, elle n’était pas la première de sa famille. Et c’est en découvrant ce secret qu’elle va pouvoir se reconstruire.
« Le bruit des avions » est un premier roman et comme tout premier roman, il a quelques faiblesses. On n’est pas transporté par le style mais il est agréable à lire.
"Le bruit des avions" est l'histoire d'une amitié improbable entre deux jeunes filles, Audrey et Laura, sur fond d'attentats en France et aux Etats-Unis et de leur changement de vie après leur rencontre.
L'auteur nous présente Audrey et Laura indépendamment avant leur rencontre afin de camper les personnages et leur vie. Audrey est assistante d'une architecte d'intérieur qui la tyrannise et Laura est joueuse de poker professionnelle. Toutes les deux s'interrogent sur leur vie et les choix qu'elles ont faits. On sait donc que leur chemin va se croiser et c'est ce qui se passe en novembre 2015 alors qu'Audrey vient d'échapper à la fusillade du Bataclan et qu'elle s'engouffre dans le taxi où se trouve Laura.
Va alors commencer une sorte de road-movie entre Paris, Prague, Berlin et Las Vegas où les deux jeunes filles vont s'aider pour trouver, chacune, leur voie.
Le fil rouge de ce roman, ce sont trois attentats : la rue de Rennes en septembre 1986, le Bataclan en novembre 2015 et la fusillade de Las Vegas en 2017 qui jouent un rôle déterminant dans la vie de tous les personnages.
Le roman commence avec la rue de Rennes et se termine avec Las Vegas comme si on ne pouvait échapper à la violence.
J'ai suivi le personnage de Laura avec un certain désintérêt et avec détachement car le monde du poker, la vie nocturne débridée me sont totalement étrangers et n'éveillent pas ma curiosité. Audrey m'a semblé plus proche, elle la provinciale qui a voulu échapper à une vie étriquée en "montant" à Paris, qui a subi le traumatisme du Bataclan; elle est émouvante dans sa quête de vérité autour d'une tante fantasmée, morte jeune et dont ses parents refusent de lui parler.
"Le bruit des avions" se lit facilement, grâce à un style vivant, alerte même si on peut être gênés par le vocabulaire spécifique au poker très présent ainsi que les très nombreuses références musicales.
C'est un premier roman intéressant par sa fraîcheur mais qui n'a pas réussi à me toucher.
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