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Le bio ; au risque de se perdre

Couverture du livre « Le bio ; au risque de se perdre » de Frederic Denhez aux éditions Buchet Chastel
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  • Frédéric Denhez, écrivain journaliste, conférencier et collaborateur régulier de l'émission de France Inter, CO2 mon amour, a publié, chez Buchet/Chastel, en 2018, le Bio, au risque de se perdre, dans la collection Dans le vif : comprendre le monde d'aujourd'hui, comprendre celui de demain.
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    Frédéric Denhez, écrivain journaliste, conférencier et collaborateur régulier de l'émission de France Inter, CO2 mon amour, a publié, chez Buchet/Chastel, en 2018, le Bio, au risque de se perdre, dans la collection Dans le vif : comprendre le monde d'aujourd'hui, comprendre celui de demain.
    Cet essai, préfacé par le critique gastronomique Périco Légasse, explore le succès de l'agriculture biologique, la nature des produits qui s'en réclament ; c'est un vrai décryptage de la réalité du bio.
    L'auteur dit : « Il faut se battre pour le bio mais du bio frais, local, de qualité, cuisiné chez soi… Et ça, c'est la Bio. » Il explique bien la différence entre le bio et la Bio. le bio, c'est ce qu'il y a derrière la certification AB. C'est le cahier des charges, coercitif uniquement sur le non usage des intrants chimiques et des OGM pour l'alimentation du bétail. La Bio, quant à elle, est une philosophie ; c'est le principe général du bio auquel on ajoute le respect fondamental de toute la chaîne alimentaire, c'est produire en abîmant le moins possible le paysan, le consommateur et la nature.
    Frédéric Denhez pointe aussi du doigt le fait que le bio est menacé d'être réduit à l'état de label par la grande distribution. le risque est que le bio ne soit demain plus aux mains de ceux qui le font mais de ceux qui le distribuent si l'essentiel de la production est vendu via la grande distribution.
    L'auteur met en garde également contre les régimes « sans », du sans nitrites au véganisme, qui offrent des niches marketing à l'industrie agroalimentaire « ce qui menace directement non le bio, mais la Bio, car être amateur de « sans » lorsqu'on n'est pas réellement malade ou allergique, c'est avoir peur de produits peu ou pas du tout transformés. »
    En résumé, il ressort que le bio, vu son spectaculaire développement, est fragile, travaillé qu'il est par les formidables pressions de l'industrie et de la grande distribution.
    En fait, le bio est ce que nous en ferons.
    Chronique illustrée à lire sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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