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Peinture d'une époque, les Trente Glorieuses, à travers deux générations de femmes issues des classes populaires. Odile et Isabelle accompagnent le destin plein d'altruisme de l'artiste Jean Prouvé qui a fait de sa ville, Nancy, le merveilleux champ de ses créations et de ses utopies.
Un roman sous forme d'hommage à la ville de Nancy.
Entre Nancy et Champigneulles, les vies d'Odile et de sa fille Isabelle reflètent les grandes mutations de la seconde moitié du xxe siècle. Odile, épouse d'un ouvrier de métallurgie, connaîtra la difficulté d'élever seule ses enfants et la pénurie de logements ; Isabelle, forte de ses convictions, sans jamais renier ses origines populaires, aura à coeur de travailler comme journaliste. Des hauts-fourneaux lorrains aux premiers logements sociaux, de l'appel de l'abbé Pierre en hiver 1954 à la guerre d'Algérie, Odile et Isabelle traversent ces décennies, courageusement, avec leurs choix de femmes.
Avec, en filigrane, un hommage aux grandes figures emblématiques lorraines : l'abbé Pierre et Jean Prouvé, architecte, designer, qui a rêvé d'une " maison des jours meilleurs " pour les plus démunis.
Très partagée sur ce roman si l'aspect social,documentaire m'a intéressée:ai découvert le travail de la famille Prouvé,architectes lorrains;le roman en lui-même m'a surpris des personnages qui évoluent en sens inverse,Zélie devient presqu'"aimable" sur ses vieux jours mais Odile,femme forte ,indépendante devient soumise et préfère les apparences à la santé de sa fille Isabelle.Un méli-mélo sur le sort des femmes,la perception du viol,les conditions de logement ,l'abbé Pierre...sans oublier l'écriture journalistique.Ai eu l'impression d'une volonté de "trop bien faire"malgré les thèmes intéressants.
Le Berceau des jours meilleurs de Élise Fischer est un roman reçu en service presse, via net galley, par les éditions Les Presses De La Cité.
Entre Nancy et Champigneulles, les vies d'Odile et de sa fille Isabelle reflètent les grandes mutations de la seconde moitié du XXème siècle.
Odile, épouse d'un ouvrier de métallurgie, connaîtra la difficulté d'élever seule ses enfants et la pénurie de logements ; Isabelle, forte de ses convictions, sans jamais renier ses origines populaires, aura à cœur de travailler comme journaliste.
Je suis ravie d'avoir pu lire le dernier roman d'Elise Fischer car je garde un très bon souvenir de certains de ses livres, notamment Le rêve de La Grenouille ou Les amours de La Grenouille. J'ai pris énormément de plaisir à retrouver sa plume.
Direction l'Est de La France, une région où je ne suis jamais allé mais que j'apprécie de découvrir grâce à cette romancière.
Nous sommes en 1945, à la fin de la guerre, et nous découvrons le mariage d'Odile et Henri. Odile se pose des questions mais elle n'est plus une toute jeune fille et il est donc normal pour elle de se marier. C'est une fille en avance sur son temps et la pauvre ne va pas connaitre le bonheur avec Henri ! Très vite elle tombera enceinte mais rien ne se déroulera comme elle l'imaginait... "Son" Henri mène une double vie, elle va se retrouver à élever ses filles seule... comme une mère célibataire ! Elle peut compter sur le soutien sans faille de sa fille Isabelle, qui elle aussi en avance sur son temps deviendra journaliste.
Nous avons deux très jolis portraits de femmes en avance sur leur époque, des femmes fortes, parfois têtues voir bornées, mais avaient t'elles le choix ? Nous découvrons avec elle les premiers logements sociaux, l'appel de l'abbé Pierre en hiver 1954, la guerre d'Algérie... Elles traversent les décennies avec panache, font leurs choix.. Et avec elles j'ai découvert l'architecte designer Jean Prouvé qui a rêvé d'une « maison des jours meilleurs » pour les plus démunis. Je ne connaissais pas cet homme, grande figure emblématique lorraine, et j'ai trouvé les passages le concernant très intéressants.
J'ai beaucoup aimé ce roman, il est très bien ficelé, avec des personnages forts. J'ai été étonnée de l'évolution du personnage d'Odile. Parfois, dans la vie, on n'apprécie pas comment quelqu'un de notre entourage ou même une connaissance change, évolue. Là, c'est le cas pour moi avec Odile. Au début je l'aimais beaucoup mais certaines choses dans son comportement m'ont dérangées au fur et à mesure que les années passent et les pages se tournent. Heureusement, Isabelle (sa fille) est là et je me suis énormément attaché à elle.
Le Berceau des jours meilleurs est un excellent roman du terroir, un roman comme je les aime et qui mérite bien cinq étoiles.
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