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En ce jour de 1755, les cuisines du château de Commercy sont en effervescence. On attend la visite de sa Majesté Stanislas, roi de Pologne et duc de Lorraine. Madeleine Paulmier, engagée comme soubrette, observe attentivement la préparation de ce qui sera le clou du repas : le fameux baba au rhum. Mais quand Bébé, le nain farceur du château, bouscule le cuisinier, c’en est trop pour ce dernier. Le dessert est au sol, le chef est furieux, c’est la catastrophe.
Une aubaine pour la jeune Madeleine qui propose de préparer de petits gâteaux selon une recette de sa grand-mère. En désespoir de cause, l’intendant accepte et Stanislas goûte les petites merveilles pendant qu’en cuisine, tout le monde retient son souffle. Par bonheur, le roi est conquis et baptise même les gâteaux du nom de l’apprentie pâtissière. Et c’est ainsi que sont nées les madeleines de Commercy !
Inspirée par une légende lorraine, Elise Fisher raconte comment une jeune fermière a sauvé du déshonneur la marquise Perrotin de Baumont qui recevait Stanislas, roi de Pologne, duc de Lorraine et beau-père de Louis XV.
Joliment illustré par Amélie Dufour, le conte est complété par quelques pages qui retracent la vie des personnages et contextualise le récit.
Une belle façon de faire connaître aux jeunes générations l’histoire de Madeleine Paulmier et de ces gâteaux qui font la renommée de Commercy.
Nancy, mai 1960. Lina 50 ans vient d’être menottée, inculpée pour « non-assistance à personne en danger ayant entraîné la mort ».
Lina attend sans illusions l’issue de son procès.
A travers les barreaux, une religieuse, Marie-Bernadette, rend visite aux détenues.
Lina décide d’écrire quelques pages sur sa vie et demandera à Marie-Bernadette de bien vouloir lire son désarroi. La sœur proposera son aide et lui proposera un avocat qui sera tout aussi à l’écoute de son histoire.
Entre une Lina en prison et son histoire parallèle de 1916 à 1945, le roman retrace la tristesse d’une vie d’une trapéziste à l’enfance difficile qui se retrouve à voyager et vivre un quotidien dans un cirque.
Une écriture et une histoire sans grande action où, l’émotion bien que parfois palpable dans certaines parties, ne fait pas battre le cœur. Un roman créatif davantage sur la forme que sur le fond.
Un style qui surnage l’histoire d’une protagoniste en attente de condamnation et qui met bien en évidence les troubles du passé. Néanmoins, un regret, sur le décor qui reste effleuré : les parfums de l’Italie, les villes alsaciennes et lorraines ne ressortent pas plus que les détails du cirque dans lequel Lina travaille.
Très partagée sur ce roman si l'aspect social,documentaire m'a intéressée:ai découvert le travail de la famille Prouvé,architectes lorrains;le roman en lui-même m'a surpris des personnages qui évoluent en sens inverse,Zélie devient presqu'"aimable" sur ses vieux jours mais Odile,femme forte ,indépendante devient soumise et préfère les apparences à la santé de sa fille Isabelle.Un méli-mélo sur le sort des femmes,la perception du viol,les conditions de logement ,l'abbé Pierre...sans oublier l'écriture journalistique.Ai eu l'impression d'une volonté de "trop bien faire"malgré les thèmes intéressants.
Clémence a promis à sa mère mourante de chercher la vérité sur des drames de famille.
Elle achète alors une maison en Alsace pour enquêter incognito.
Elle ira de révélations en révélations.
On cherchera à atteindre à sa vie.
J'aime les histoires qui se passent en Alsace, me rappelant ainsi d'heureux souvenirs d'enfance.
Dans celle-ci, les personnages sont tellement nombreux qu'on s'y embrouille un peu.
Cette histoire familiale est tout sauf simple et la pauvre Clémence a bien du mérite à accomplir les volontés de son égoïste de mère.
L'écriture est très fluide et légère, aussi le roman se dévore assez rapidement.
On peut dire que l'histoire passionne assez vite.
Pourtant, il y a de grosses ficelles, beaucoup d’invraisemblances, des répétitions et des longueurs.
Outre les nombreux personnages, l'intrigue est elle aussi quelque peu alambiquée.
Pourtant, je ne vais pas bouder mon plaisir, en passant outre toutes ces imperfections, j'ai passé un très bon moment en Alsace.
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