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En 1600, la construction du Corps de garde, magnifique reflet de la gloire communale airoise, symbolise en cette fin du XVIe siècle, l'élan civilisateur de la Renaissance. Les tableaux sculptés de l'attique présentent les éléments, les vertus théologales et cardinales ; la frise médiane, aux métopes somptueuses, offre ses motifs guerriers et bourguignons. Les fins pilastres cannelés qui rythment les façades en brique et pierre, les tympans luxuriants des fenêtres, la colonnade délicate et déliée de la galerie promenoir composent une harmonie architecturale digne d'un palais vénitien... Et pourtant, ce ne fut qu'un bâtiment militaire municipal ! Pendant quelques décennies, il abritera le bailli et son tribunal et, au hasard des décisions administratives, il hébergera la Justice de Paix, l'Octroi et l'Office de Tourisme. Mais auprès des Airois, il a gardé, pour le prestige, son nom de Bailliage.
Chef d'oeuvre de la « Renaissance flamande espagnole », le corps de garde d'Aire-sur-la-Lys surprend toujours le visiteur. Sa subtile élégance rivalise avec la monumentalité du beffroi, inscrit depuis 2005 au Patrimoine mondial de l'humanité.
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