Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Avec Le Repas de bébé (1895), le cinéma a commencé par capter le vent, mais il ne l'a pas capturé. Ses images se sont découvert, comme par accident, une affinité profonde avec ce mouvement sans forme, qui se laisse voir en épousant fugacement des formes qui ne sont pas siennes. En détournant un peu un terme de botanique, on pourrait ainsi dire qu'il y a une anémophilie du cinéma (un amour du vent, un attrait pour le vent).
Mais ce vent n'y souffle pas dans une seule direction ni toujours avec la même intensité. Certains films s'emploient ainsi à dompter le vent, à le soumettre à diverses exigences. D'autres, au contraire, continuent de se laisser sciemment inquiéter par cette force indomptable. Mais les uns comme les autres témoignent qu'il y a au cinéma, vivace et multiple, une poétique du vent. C'est elle qu'il s'agit d'évoquer ici, de Michelangelo Antonioni à David Griffith, des frères Lumière à Jonathan Glazer, de Jean Epstein à Ingmar Bergman, de Takeshi Kitano à Buster Keaton, en passant par Joris Ivens, Victor Sjöström ou Yasujiro Ozu, car le vent, facétieux, désordonne les chronologies.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !