Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Après trente années passées derrière les barreaux pour avoir planté des haches dans le dos des gens, Dédé le meurtrier s'est fait une raison. Pourquoi risquer la prison quand on peut simplement casser quelques bras ici ou là ? C'est bien suffisant pour nourrir son homme, et même ses associés récents, un réceptionniste poissard et une femme-pasteur défroquée. Leur petite entreprise de passage à tabac fait un malheur, malgré les cas de conscience d'un Dédé en pleine crise de foi... Mais mon Dieu qu'il est long, le chemin du paradis !
Avec cette comédie fantasque, flirtant avec l'absurde et truffée de dialogues désopilants, on navigue entre Les Tontons flingueurs et Laurel et Hardy.
L'Express Sacrément distrayant !
Paris Match
À plus de 50 ans, Dédé le meurtrier a déjà passé pas mal de temps en prison. Il a eu le malheur de planter une hache dans le dos d’un homme, d’envoyer une volée de chevrotines dans le visage d’un autre et de trancher la gorge d’un troisième. Mais maintenant, ce temps est bien fini. Il s’est juré de ne plus jamais retourner en taule. Il se réfugie dans un ancien bordel reconverti en hôtel borgne tenu par Per Person, jeune homme issu d’une lignée en perte de vitesse avec un grand-père millionnaire ruiné avec l’avènement du moteur à explosion, avec un père alcoolique et une mère ayant fui en Islande en compagnie d’un banquier. Lors d’une pause qu’il passe sur un banc de jardin public, il est accosté par Johanna Kjellander, pasteur virée de sa paroisse et quasiment aussi paumée que lui qui lui propose une intercession moyennant finance…
« L’assassin qui rêvait d’une place au paradis » est un roman humoristique, fantasque et un brin déjanté bien dans la ligne des deux précédents opus de l'auteur, « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » et « L’analphabète qui savait compter ». Avec des personnages différents quoi que tous bien barrés pour ne pas dire frappadingues, l’auteur improvise des histoires totalement improbables avec un gangster touché par la grâce, un magot gagné de manière plus ou moins honnête et rebondissements divers et variés. On ne s’ennuie pas avec Jonas Jonasson, à la condition d’oublier au vestiaire logique, vraisemblance et cartésianisme. À noter dans cet ouvrage, un parallèle facile mais bien amusant entre Dieu le père et le père Noël. Le style fluide et agréable permet une lecture aussi facile que rapide. Et en bonus, cette pantalonnade, picaresque à souhait, permet d’aborder de manière légère et intelligente toutes sortes de travers de nos sociétés : bêtise humaine, charity business, sectes, propension à la malhonnêteté et à la truanderie. Un vrai régal à consommer sans modération.
Après avoir mis en scène un vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et une analphabète sud-africaine qui savait drôlement bien compter, Jonas Jonasson revient avec une troisième aventure, complètement dans la veine des deux premiers, puisqu’on ne change pas une formule qui gagne ! Dans « L’assassin qui rêvait d’une place au Paradis », on retrouve un assassin repenti, un réceptionniste d’hôtel amoureux, une femme pasteur défroquée, des malfrats aussi cruels que maladroits, et du vin, beaucoup, beaucoup de vin (de messe). Récemment libéré de prison, le vieux tueur à gage Dédé le meurtrier croise la route d’une femme pasteur bien peu intéressée par Dieu et d’un réceptionniste d’hôtel fauché comme les blés. Le couple, bien décidé à se faire un maximum de fric grâce aux talents de casseur de genoux de Dédé monte une entreprise de règlement de compte, fort lucrative. Mais lorsque Dédé découvre les voix du Seigneur (qui comme nous le savons tous sont impénétrables) et qu’il refuse de briser désormais le moindre tibia-péroné, le couple infernal et vénal doit trouver une meilleur façon d’exploiter le talent et la naïveté de l’ancien assassin. Très vite, une nouvelle religion apparait dans le paysage suédois, une religion où l’on boit beaucoup de vin de messe et où on encourage vivement les ouailles à donner l’obole ! Escroquerie, mode d’emploi en trois étapes, c’est comme cela qu’on pourrait résumer le très drôle, court et facile à lire roman de Jonasson. Comme dans les deux premiers, on fait semblant d’y croire pour se délecter avec une vraie gourmandise des pérégrinations improbables d’un trio infernal. Toujours à l’affut de meilleur moyen de se remplir les poches sans se fouler et en mettant la morale au fond de sa poche avec son mouchoir dessus, les deux « têtes pensantes » exploitent un Dédé naïf, peu cultivé et de (très) bonne composition. La religion est son étrange gout pour l’argent sont portés à leur paroxysme, sans doute pour mieux la dénoncer, on l’arrose d’acide sulfurique. Ce n’est pas très subtil mais ce n’est pas ce qui importe. Ce qui compte pour Jonas Jonasson, c’est de nous divertir avec une lecture légère, drôle, impertinente comme un pied de nez. Si après avoir lu ses deux premiers romans on peut considérer qu’il tire sur la corde du genre, on ne peut que se rendre à l’évidence une fois le roman terminé : la corde tient bon !
Un peu en-deçà des 2 premiers romans de l'auteur, mais il faut bien avouer que l'effet de surprise n'est plus le même.
Cela n'en reste pas moins un roman déjanté et extrêmement divertissant.
Après l’énorme succès de son premier roman, "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", Jonas Jonasson, écrivain suédois, a poursuivi dans la même veine avec "L’Analphabète qui savait compter" puis un troisième opus : "L’Assassin qui rêvait d’une place au paradis".
Comme il est facile de le constater, les éditeurs ne changent pas une formule qui gagne avec une couverture qui fait penser aussitôt à un livre de Jonas Jonasson. Il est vrai que l’auteur poursuit dans le même style, un humour un peu loufoque d’où surgissent beaucoup de travers de notre société.
Ici, il nous fait rire à propos de la crédulité des foules prêtes à s’enthousiasmer pour des croyances non fondées. Sous couvert de religion et de textes qu’il n’est pas possible de discuter, on peut faire avaler n’importe quoi à beaucoup de monde.
Per Persson dont l’histoire familiale est un peu compliquée, est réceptionniste d’un hôtel quand débarque Dédé le meurtrier qui a passé presque toute sa vie en prison à cause de trois homicides. Per rencontre le troisième héros de l’histoire sur un banc public : une femme pasteur qui fait une prière pour lui et… lui réclame 10 couronnes (kr), soit 1 euro (€) ! Hélas, la traductrice n’a fait aucune conversion en euro de la monnaie suédoise et c’est dommage car les sommes d’argent vont se succéder tout au long du récit.
Cette femme pasteur se nomme Johanna Kjellander et a une influence énorme sur toute l’histoire qui s’emballe lorsque Dédé ne reçoit que 5 000 kr (500,90 €), soit la moitié de ce qu’il attendait du comte… Pourquoi ? Parce qu’il n’a cassé qu’un bras, en deux endroits quand même, à un client indélicat de ce comte qui doit 700 000 kr (70 126 €) au Trésor Public. Il dirige cinq entreprises de vente de voitures d’occasion à Stockholm et reviendra plusieurs fois dans le déroulement de l’histoire.
Johanna lui ayant dit que « le Seigneur montre la voie à quiconque le craint… Le réceptionniste répliqua qu’il n’avait jamais rien entendu de plus stupide et lui suggéra de se servir de sa tête au lieu de débiter des citations bibliques par cœur. Surtout que la propriétaire du cœur en question ne croyait ni en Dieu ni au message divin. »
De subterfuges en stratagèmes, Per et Johanna, maintenant amants, utilisent les dons de Dédé pour récolter un maximum d’argent mais ce dernier boit beaucoup et il n’est possible de discuter avec lui qu’entre « la gueule de bois carabinée de la veille et l’orgie du jour. » Or, voilà que Dédé le meurtrier, séduit par la religion, ne veut plus tabasser les gens. Il faut « éloigner Dédé de Dieu, du Christ et de la Bible, ce trio qui avait une si mauvaise influence sur lui, pour le ramener à sa trinité habituelle : la bibine, le bistrot et la bringue. »
Impossible d’en dire plus sans dévoiler les nombreux rebondissements de l’histoire avec une fuite en camping-car, des dons généreux, une église peu ordinaire, une île au milieu de la mer Baltique et le Père Noël… L’auteur glisse régulièrement observations et remarques sur les habitudes de son pays. S’il a beaucoup d’imagination, un don évident pour amuser son lecteur, cela ressemble un peu trop à ce qu’il a écrit auparavant et l’effet de surprise en est, bien sûr, amoindri.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Depuis plusieurs années, à chacun de mes passages en librairie je vois une couverture qui m'accroche l'oeil presque à chaque fois. On y voit un vieillard en costume d'éléphant rose. Ce livre s'appelle « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » et est écrit par Jonas Jonasson.
Ce n'est pas vraiment le genre de livre que je lis habituellement mais je dois avouer que plusieurs fois j'ai failli l'acheter pour moi puis surtout pour ma compagne .
Alors quand j'ai vu sur Babelio qu'il y avait une Masse Critique de ce même auteur, je n'ai pas hésité et par chance j'ai été sélectionné (merci d'ailleurs à Babelio et aux Presses de la Cité).
A peine rentré de vacances, je trouve le livre dans ma boîte aux lettres. Je le commence le soir même avant de m'endormir. Je lis une trentaine de pages à peine et mes yeux me piquent. Je dois encore être fatigué du voyage. Je ferme le livre et recommence le lendemain soir... C'est exactement la même chose. Je dois me rendre à l'évidence, le livre est plutôt soporifique.
Malgré l'intrigue qui sur le papier paraît amusante, le livre n'a aucun relief. le style est plat et les rebondissements ne donnent pas forcément envie de lire un chapitre de plus comme le « page turner » que j'espérais en ouvrant ce roman.
Du coup, j'abandonne mon projet de le lire en soirée et là, ça marche beaucoup mieux.
Les pages s'enchaînent très vite (d'ailleurs le livre aurait pu être 2 fois moins épais, je n'avais pas vu une police d'écriture aussi grosse depuis que j'ai arrêté la Bibliothèque Rose) et je rentre dans cette absurde histoire de petits malfaiteurs qui profitent de la crédulité d'un ancien meurtrier appelé Dédé.
Les personnages sont très sympathiques mais le tout manque de relief et certains chapitres sont vraiment poussifs et semblent là pour épaissir le roman.
Je m'attendais à un polar drôle et finalement l'intrigue est épaisse comme un papier à cigarettes (je me suis même dit à plusieurs reprises que j'aurais pu écrire le scénario avec des amis autour d'un verre en fin de soirée) et je n'ai esquissé que quelques sourires durant ma lecture.
Finalement, les passages les plus intéressants sont ceux où Jonas Jonasson critique les travers de son pays que ce soit sur le plan religieux ou administratif. Certains sont plutôt réussis et m'ont appris des choses intéressantes sur la Suède (il faut que les vérifie quand même).
Au final, j'ai été très déçu par ce roman dont j'attendais beaucoup plus sur le plan littéraire et comique.
Concernant le « vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », je demanderai certainement qu'on me le prête en échange de celui-là. Je connais des personnes à qui ça plaira, je ne fais certainement pas partie du public cible.
Après avoir lu "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", la barre était donc assez haute quand à mes attentes envers l'auteur. Tout d'abord parce que son premier roman est un petit bijoux d'ingéniosité, de franche rigolade mais aussi de connaissances en géo-politique. Ce roman dépoussiérait tellement l'Histoire qu'il est inclassable. J'avoue d'ailleurs avoir été déçue du deuxième et m'attendais au même effet pour celui-ci. Mais c'est sans compter sur la malice de l'auteur qui garde les mêmes codes mais apporte une fraîcheur que l'on retrouvais avec le "vieux". L'histoire débute par une rencontre improbable entre Per, jeune réceptionniste d'un bordel puis d'un hôtel de troisième zone et Dédé le meurtrier, petite brute sorti de prison. Le duo se transforme rapidement en trio avec la venue d'une pasteur exilée de sa paroisse.Comment être pasteur de père en fils/fille sans croire en Dieu? Ce trio de choque va vite unir ses forces afin de monter une entreprise atypique: malfaiteurs voulant punir de mauvais payeurs contre rémunération. L'affaire monté, Dédé joue les gros bras tandis que le duo Per/Johanna négocient les contrats. Tout aurais dû bien se passer mais c'était sans compter la révélation divine de Dédé... Loufoque, tendre, ce roman est léger mais aspire à une profondeur et aborde des thèmes comme le don de soi, la religion et l'amitié. Envie de décompresser un verre de vin à la main (vous comprendrez en le lisant...), n'hésitez pas!
Dédé le meurtrier, un taulard sort de cabane et rencontre 2 personnes: Per, un jeune réceptionniste désabusé derrière sa réception d’hôtel un peu louche et Johanna, une pasteur expulsée de son Église.. Ces 2 derniers vont monter une entreprise avec Dédé, entreprise aux buts originaux: détourner de l'argent aux barons de la criminalité sous échange de "services' assurés par Dédé. Puis pour des questions de sécurité et de survie, ils vont prendre le large et Dédé va découvrir les mystères de la Foi et de la Bible et devenir Prédicateur... Attention, il a sa propre interprétation (avinée) de ce texte sacré et va s'attirer l'argent et les foudres... Mais toujours sous la surveillance et la collaboration de Per et Johanna. Après un retour en prison (mais court cette fois ci!), une 3ème entreprise loufoque est créée par ce trio infernal..
Un grand Jonasson. J'avais beaucoup aimé son 1er roman (le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire), moins le 2ème (L'analphabète qui savait compter) mais celui m'a réconcilié avec Jonasson. J'ai souri, ri et rigolé!
Attention, si vous êtes puritains, l'interprétation très libre et très particulière de la Bible de Dédé peut choquer...
C'est drôle, enlevé et il se lit très bien! Un bon moment de lecture, assez léger.
« L’assassin qui rêvait d’une place au paradis » est mon premier roman de Jonas Jonasson. Sa réputation le précédent, je savais à l’avance dans quel genre de roman je me jetais.
Et je n’ai pas été déçu le moins du monde. Immédiatement une palette de personnages assez loufoques nous sont dépeints, évoluant dans des situations qui ne gâchent en rien leur originalité. Le ton est donné sur une lecture détente, pas besoin d’activer la case réflexion, on se laisse porter dans leurs aventures.
Car oui ! Même si tous ces pages sont bel et bien réunies dans un seul livre, une fois sa lecture terminée j’ai eu l’impression d’avoir lu un saga complète tant l’intrigue principale évolue au fil des chapitres. Tant est si bien qu’une fois à la fin, je me suis refait mentalement l’histoire en entier et croyez-moi, il y en a des étapes !! Heureusement, cela permet de rendre une lecture fluide où l’ennui n’a pas sa place.
C’est au final un roman très distrayant que nous propose l’auteur. Le genre de titre qu’il est bon de glisser dans sa valise en partant en vacances.
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