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« Ça n'a l'air de rien, mais c'est épuisant. Il faut veiller à tout. Surveiller tout. Mémoriser le plus possible. Noter le moins possible. Pas de traces... Pas de traces ! C'est la première loi du secteur «financement de campagnes»».
Lorsqu'André Rousselet évoque ainsi son rôle de trésorier des campagnes présidentielles de François Mitterrand, il revient sur une époque marquée par l'absence d'encadrement du financement de la vie politique et sur le manque de professionnalisation des acteurs sur ces questions. Depuis les lois de 1988, légiférer à son sujet est devenu habituel. La « moralisation de la vie politique » est un thème récurrent à l'Assemblée et une codification de l'activité politique s'est mise en place. Avec quels effets ?
De nouvelles contraintes sont certes venues encadrer le fonctionnement ordinaire des organisations partisanes et les acteurs des campagnes électorales ont appris les règles auxquelles se conformer en descendant dans l'arène. Mais ces règles ont été forgées par et pour des politiques. Leur caractère répressif et dissuasif s'est vite révélé limité.
D'autant que la loi et son contournement semblent parfois élaborées ensemble...
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