"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la petite ville de Portbou, entre France et Espagne, le grand intellectuel juif allemand Walter Benjamin, après avoir traversé clandestinement la crête des Pyrénées-Orientales et s'être fait arrêté par la police franquiste, préfère se donner la mort dans la nuit du 26 au 27 septembre 1940, plutôt que d'être renvoyé en France et livré à la Gestapo.
En 1994, l'artiste israélien Dani Karavan installe autour du cimetière de Portbou, un dispositif spatial en hommage à la disparition de Walter Benjamin, qui s'intitule Passages. Cette formidable machine à émouvoir et à penser est perçue ici à travers textes, dessins de relevé, aquarelles et photographies par une équipe d'enseignants des écoles d'architecture françaises. Un cercle d'amis autour de Bruno Queysanne constitué au fil du temps, essayistes, architectes, philosophes (Stéphanie Diètre, Frédérique Villemur, Guy Desgrandchamps, Jean-Paul Dollé (), Patrick Thépot) s'efforce d'explorer les significations de cette oeuvre d'art qui vient inquiéter l'architecture.
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