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Ce que La Presqu'île interdite est pour le Mont-Athos, L'Archipel des saints l'est pour la Grèce moderne. À la fois récit de voyage et traité de vie spirituelle, cette odyssée en Grèce orthodoxe transporte le lecteur à Athènes, Delphes et Thessalonique, puis d'île en île (Corfou, Mytilène, Samos, Patmos, Tinos, Egine, Santorin, Eubée, Andros) sur les traces des grandes figures spirituelles néohelléniques. À chaque étape du pèlerinage égéen, l'auteur commence par évoquer les racines antiques du site - mythologie ou littérature - qui ont contribué à façonner le « miracle grec », avant de décrire la beauté d'un pays qui n'a jamais cessé de nourrir la culture européenne.
La deuxième partie du livre est entièrement consacrée à une forme très originale de sainteté, celle de ces fols-en-Christ au comportement déroutant et provocateur, dignes successeurs du cynique Diogène. Aucun ouvrage en langue française n'avait abordé la vie de ces « athlètes du coeur » sur le ton du récit initiatique. Hagiographie et spiritualité se côtoient dans un récit d'aventure non dénué d'humour et de poésie, scandé par des chapitres plus didactiques sur la spiritualité ou l'Histoire de la Grèce moderne.
L'Archipel des saints se présente comme une initiation à la Grèce orthodoxe et un périple ensoleillé au pays d'Homère et de Seféris.
Alors je peux déjà vous dire que je n’ai pas aimé ce livre. Alors je ne l’ai pas aimé, mais je n’ai pas non plus entièrement détesté.
Dans ce récit l’auteur raconte à travers ses voyages les saints orthodoxes grecques qui ont marqué ces îles. Dans ce livre la Grèce contemporaine côtoie la Grèce antique. Les paysages font rêver, les histoires et les légendes ont leur charme. Pourtant, malgré ce tableau instructif et idyllique, je dois avouer que j’en ai vite eu marre de le lire.
Premièrement parce que je ne suis pas orthodoxe et même pas croyante, et je vous jure que c’est un gros frein à cette lecture ; car la miséricorde, l’amour, le pardon, le « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », qui sont constamment répétés par l’auteur, vont vites vous taper sur le système par leur manque de lucidité sur l’espèce humaine. D’ailleurs j’avoue que parfois j’ai trouvé l’auteur un peu naïf. Désolée.
Deuxièmement parce que ce qu’il raconte n’est pas toujours intéressant, comme par exemple ses rencontres, ses sentiments, ses voyages. Ils y en avaient qui été supers intéressants et d’autres pas du tout. Ça faisait un peu une lecture en dents de scie.
Et troisièmement parce que c’est mou. On peut très bien être calme, mais quand même avoir du tonus (j’en suis la preuve), et là non c’est ennuyeux à lire, c’est mou, c’est soporifique. J’en ai lu des récits de voyage dans cet esprit-là pourtant, j’ai beaucoup lu Alexandra David-Néel qui se place dans le même registre et j’ai souvent aimé, mais là non ça n’a pas le dynamisme d’Alexandra. Ça fait trop leçon.
Pourtant je le répète, découvrir les saints orthodoxes j’ai trouvé ça super intéressant malgré le fait que je ne sois pas croyante. Ça fait découvrir une autre facette de la Grèce, c’est une autre approche, c’est amusant aussi – parce que bon le rationalisme l’emporte toujours –, mais voilà je n’ai pas accroché. Il y avait trop de chose qui me gênée. Je pense que l'auteur aurait dû s'arrêter juste à l'histoire des saints.
En résumé ce n’est pas une lecture que j’ai apprécié, mais c’est à tenter pour ceux qui veulent.
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