"L'autre qu'on adorait" a fait notre bonheur en 2016, découvrons les lectures de Catherine Cusset
Serge Doubrovsky avait raconté dans le Livre brisé (Prix Médicis 1989), la tragédie de sa vie conjugale et sentimentale. Avec l'Après-vivre, Serge Doubrovsky, s'il se peut, va plus loin encore. Il raconte sa vie quotidienne (professeur à l'université de New York, écrivain à Paris), ses filles (qu'il adore), revient sur sa femme alcoolique et morte, étale avec une complaisance inouïe ses lâchetés, ses manies, sa culpabilité, son alcoolisme à lui, son besoin des drogues, sa paranoïa, et jusqu'à sa vie sexuelle... Il a une jeune compagne, aussi vacillante et dingue que lui, qui l'adore en même temps qu'elle le déteste. C'est jusqu'à l'hallucination, dans ce livre-limite, qu'il raconte les scènes incroyables de sa vie ordinaire. Si la prédestination existe, Doubrovsky a été choisi pour incarner l'accablement d'être homme.
"L'autre qu'on adorait" a fait notre bonheur en 2016, découvrons les lectures de Catherine Cusset
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