"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« La République est morte », écrit Cicéron à son ami Atticus près de quinze ans avant que César ne tombe sous les dagues des conjurés.
Un siècle. Telle fut la durée de l'agonie de la République romaine qui succomba sous les coups d'ambitieux dictateurs et de chefs militaires, avides d'exercer un pouvoir personnel. De 133 avant notre ère, lorsque Tiberius Gracchus fut éliminé après avoir trahi les institutions républicaines, jusqu'à la mort d'Antoine à Alexandrie, vaincu par Octave à l'été 30, un siècle de guerres civiles, de violences et d'affrontements sanglants ont ravagé Rome et l'Italie. Les plus grands généraux, Marius, Sylla, Pompée, César, Antoine, Octave... sont parvenus à faire chuter un régime politique que plusieurs siècles avaient réussi à édifier sous l'égide de la célèbre « vertu romaine » et dans l'affirmation du bien le plus précieux pour les Romains : la liberté.
Comme toujours en pareil cas, c'est le peuple romain qui s'en trouva la principale victime.
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