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Pendant les seize premiers jours de son existence, l'enfant est resté prostré dans son berceau : les yeux fermés, pas un cri, pas un geste. Le seizième jour, il ouvre les yeux. Sa mère, déçue - elle espérait un monstre ù, se désintéresse de lui et le fait transporter dans "l'autre chambre", celle d'Antonio son fils aîné.
L'enfant a grandi dans le secret de l'amour exclusif de son frère, Antonio, initiateur du plaisir et du savoir, par lequel le monde s'est ouvert à lui. L'enfant se découvre un passé, il déchiffre autour de lui sa propre histoire. Il ne vit que par l'amour qu'il porte à son frère et par la haine qu'il voue à sa mère, les deux faces d'un même sentiment. Sa mère meurt, son frère le quitte. Il s'expatrie. Il ne lui reste qu'à écrire son histoire en attendant le retour de son frère dans la maison de leur enfance.
Par delà l'anecdote biographique et le tableau familial, le lecteur découvre l'image inquiétante et symbolique de l'Espagne d'aujourd'hui. Espagnol exilé, l'auteur nous offre avec L'agneau carnivore son premier roman écrit en français. Traducteur-adaptateur de Giraudoux, auteur dramatique, il a obtenu deux fois le Prix Lope de Vega avant son exil. Il a été joué à Paris, dans divers cafés théâtres.
Un livre profond et passionnant, troublant, qui exploite les méandres d'une relation fusionnelle entre deux freres. C'est par ce roman que j'ai découvert cet écrivain espagnol généreux, avant de lire toute son oeuvre. Aijourd'hui décédé, j'ai entretenu un rapport épisotlaire avec lui, et l'ai même rencontré sur Paris. Une belle rencontre !
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