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Comme tous les départements ruraux de France, les Basses-Alpes payèrent un lourd tribut à la Première Guerre mondiale. Dans le canton de Seyne-les-Alpes, le village de Barles, qui comptait alors moins de cinq cents habitants, perdit à lui seul plus du quart des hommes mobilisés. Jeunes pour la plupart, presque tous issus de la paysannerie, ils partirent, à partir du 2 août 1914 pour une guerre qu'ils croyaient courte.
Parmi eux les quatre frères Leydet : Maxime, employé de commerce, Félix, cultivateur, Germain, instituteur, et Odilon, cultivateur. De la fratrie, seul l'aîné revint au pays. Les trois autres furent tués au front.
À partir de la correspondance échangée entre les frères Leydet et leur mère d'août 1914 à janvier 1915, Nicolas Balique, journaliste et historien militaire, brosse le portrait d'un petit village bas-alpin confronté à la guerre. De l'hécatombe de Dieuze en août 1914 aux offensives de l'automne 1918 en passant par l'enfer de la plaine de la Woëvre, L'Adieu aux Pays offre une vision inédite du conflit au travers du parcours des quelque cent quarante enfants du pays mobilisés, dont trente-huit jamais ne revirent leur village.
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