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Officier du roi en Nouvelle-France, chevalier de la croix de Saint-Louis, Lacorne Saint-Luc fut un agent de liaison de grande influence auprès des tribus indiennes alliées. Également riche commerçant de Montréal, il connut une des carrières les plus éclatantes de la fin du Régime français en Amérique au milieu du XVIIIe siècle. Sa forte personnalité, son ambition, son talent et ses succès ne laissaient personne indifférent. Les Amérindiens et les Canadiens le respectaient et l'admiraient tandis que les Anglais et les Américains le craignaient et le qualifiaient de «fieffé coquin aussi malin que le diable».
Après la capitulation de la Nouvelle-France, Lacorne Saint-Luc dut se préparer à l'inévitable: un exil forcé vers la France. Le vieux navire affrété par les autorités anglaises fit malheureusement naufrage le 15 novembre 1761. Lacorne Saint-Luc était des sept rescapés. Sa longue marche de trois mois du Cap-Breton à Québec, au plus fort de l'hiver, toucha beaucoup de gens, même ses pires ennemis. Le récit de son périple lui assura une place de choix parmi les figures héroïques des annales historiques de notre nation, au même titre que d'Iberville, La Vérendrye ou Lévis.
Marjolaine Saint-Pierre a oeuvré dans les milieux culturels et de la télévision avant de se consacrer pleinement au métier d'écrivain. Elle a publié Léo Gariépy, un héros récupéré (Éditions de Varennes), Saint-Castin, baron français, chef amérindien, 1652-1707 (Septentrion), qui a obtenu le prix France-Acadie en 2000 et Joseph-Elzéar Bernier, capitaine et coureur des mers (Septentrion).
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