"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Soirée paisible au 891 Riverside Drive, la résidence new-yorkaise d'Aloysius Pendergast. jusqu'à ce qu'un inconnu dépose devant la porte d'entrée le cadavre de l'un des pires ennemis de l'inspecteur.
L'autopsie révèle une surprise de taille : dans l'estomac du défunt se trouve une turquoise. Une pierre qui n'est extraite que dans certaines mines de Californie.
Pendergast part à la recherche de la mine d'où provient cette mystérieuse pierre précieuse. Mais le tueur rusé et déterminé qui l'observe dans l'ombre pour se venger d'un acte odieux commis par l'un de ses ancêtres lui a tendu un piège.
Une nouvelle fois, Pendergast va regarder la mort en face. Un épisode qui s'achèvera dans les couloirs labyrinthiques du Museum d'Histoire naturelle de New York, théâtre de Relic et du Grenier des enfers, où se déroulèrent ses premières aventures.
Passionnée par tous les livres co-écrits par Preston & Child, je suis assidue. Et celui là est particulièrement bien. L'intrigue est bien ficelée, le stress est à son maximum et on en apprend toujours un peu plus de l'énigmatique personnage central, Aloysius. N'attendez pas pour le lire...
toujours très bien. Net, précis, efficace.
Aloysius Pendergast est un inspecteur du FBI. Il fait cela plus pour le plaisir que pour le salaire, car grâce à un de ses ancêtres qui a fait fortune avec un Élixir de bonne santé, il est riche et même plus que cela. Actuellement, il se repose suite à une aventure très douloureuse qu’il a vécue il y a plus d’un an et qui l’a considérablement marqué. Il partage sa luxueuse demeure avec sa protégée du moment Constance Greene qui fait des recherches sur la famille d’Aloysius. Alors qu’ils devisent tranquillement, on sonne à la porte. Constance va ouvrir et se retrouve devant un cadavre. Il s’agit d’Alban, un des fils d’Aloysius avec qui il n’est pas en très bons termes depuis plus de 18 mois. On pourrait même dire que malgré leur lien de parenté ce sont des ennemis jurés. Voir son fils mort provoque chez Pendergast des sentiments contradictoires… Du soulagement, car celui-ci ne pourra plus faire de mal à personne, mais aussi de la tristesse, car il s’agit quand même de son fils qui vient d’être assassiné. Il décide d’essayer de trouver qui en est le responsable quitte à contrecarrer l’enquête officielle menée par le lieutenant Peter Angler du NYPC. Le policier trouve l’attitude de Pendergast face à la mort de son fils assez dérangeante et en fait donc le suspect principal.
Parallèlement à cela, le lieutenant Vincent D’Agosta, ami et complice des aventures de Pendergast, revient de son voyage de noces et n’a pas le temps de poser ses valises qu’il doit repartir pour enquêter sur la mort de Victor Marsala un technicien du Muséum d’Histoire Naturelle de New York.
Au détour d’un couloir, D’Agosta croise Pendergast et lui demande de l’aider, mais ce dernier refuse, car il est déjà sur une piste pour retrouver le meurtrier de son fils. Mais en suivant cette piste, il se jette dans la gueule du loup. Réussissant plus ou moins à s’en sortir, il se rend compte, à son retour, que son enquête et le meurtre du technicien sont en fait liés et, aidé de Vincent, de Constance et de Margot Green, ethno-pharmacologue qui avait pris part à certaines de leurs aventures il y a des années, il se lance dans la traque du commanditaire de tous ces meurtres sans laisser de plumes au passage.
J’ai découvert avec ce roman l’univers d’Aloysius Pendergast. Bien que ne connaissant pas tous les protagonistes de ces romans, je n’ai pas été perdue pour suivre cette aventure. Il y a bien quelques moments où il y avait des références bien précises à des aventures passées, mais cela n’a pas gêné ma lecture et au contraire m’a donné envie de découvrir d’un peu plus près les aventures d’Aloysius et de ses acolytes.
L’histoire se tient bien et les multiples surprises et rebondissements qui l’émaillent sont cohérents. J’émettrai juste un bémol sur la fin, car, étant du milieu médical, il y a plusieurs petites choses qui font que cette fin n’est pas envisageable. Mais cela reste du détail et ne perturbera pas la lecture autrement.
L’écriture est fluide, agréable. On ne s’ennuie absolument pas. J’ai sauté quelques passages sur certaines descriptions (l’origine de la turquoise, la description des certaines plantes..), car je trouvais que cela trainait en longueur et n’apportait rien à l’histoire. L’ensemble du roman est bien construit, on passe, malgré tout ce qui arrive à Pendergast et à ses amis, un bon moment, car on se doute bien qu’il arrivera à s’en sortir, le tout est de savoir comment et dans quel état.
C’est un bon roman à lire pendant les vacances d’été qui approchent pour passer un bon moment de détente.
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