80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En composant le journal qu'aurait pu tenir Henriette Vogel (morte aux côtés de Kleist en 1811), Karin Reschke rejoint son héroïne avec une si précise intuition qu'elle en arrive à partager le plus secret de sa vie. Elle ne quitte plus Henriette, lui prête son regard, son humour, son imagination. Et par une écriture magique, indiscrète, elle parvient à la rendre présente jusque dans cette mort qui n'a cessé de symboliser le premier romantisme allemand. Mais on peut faire de ce livre de passion une autre lecture où soudain le titre - la Vocation du bonheur - prend tout son sens, une lecture qui conduirait à se demander si les femmes n'ont pas été d'abord opprimées par l'obligation qu'on leur faisait, dans un monde pénétré de ses conventions, d'être heureuses.
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