"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La violence et la peur font tellement partie de nos vies que, parfois, elles se confondent avec elles. Elles s'insinuent aussi bien dans le social que dans l'individuel et déterminent l'histoire de l'un et de l'autre. Le crime, quant à lui, semble d'être devenu un acte privilégié non seulement pour dire la violence, mais aussi pour vivre la peur. Le criminel, à cet égard, a parfois pour fonction de permettre de défini son contraire, l'individu de bonne réputation. L'époque actuelle favorise un individualisme d'un genre nouveau : la personne menacée de toutes parts tente de se protéger en démonisant un groupe particulier. Heureusement, le monde d'aujourd'hui produit aussi des individus qui, du fait de l'affaissement des valeurs anciennes, se montrent plus tolérants à l'égard des autres. Cette acceptation d'autrui fait obstacles à certaines formes de violence et favorise la non-violence. Le présent ouvrage nous conduit à examiner quels sens revêtent la violence, la peur et le crime et quels sont leur rapports mutuels. Il s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la justice pénale et sociale. Il fait ressortir certains problèmes et indique certains moyens permettant de résoudre les conflits, y compris ceux vécus par l'exclu. Il touche les pratiques sociales et les personnes appelées à les gérer, à assurer la sécurité et à éliminer la peur. Il est d'un grand intérêt pour les criminologues, travailleurs sociaux, psychologues, éducateurs, sociologues et politicologues.
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