"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Korost bouillonne. L'empire dont elle fut jadis la capitale économique a été balayé par une guerre perdue, ses rues regorgent de blessés de guerre et de réfugiés. La cité crépite de tension entre ses très nombreux et très pauvres verriers, et les riches et savants forgiers détenteurs de la technologie permettant d'exploiter l'énergie solaire.
Dans cette marmite vivent Enik, Istven et Katlik. Enik est une institutrice de quartier.
Istven est un orphelin des rues qui a intégré la plus grande école de la ville à force d'études. Katlik est une jeune fille bien née dévastée par la mort de son frère au front. A trois, ils lèveront le voile sur la vraie nature de l'équilibre des pouvoirs à Korost... Mais dans l'explosion qui en résultera, tous devront choisir leur camp et leur destin.
Après mon coup de cœur pour le second volet du Sang des Princes, je vous présente mon coup de foudre pour son spin-off qui peut se lire de façon indépendante : La Ville au plafond de verre !
Cette fois, Romain Delplancq s'est contenté d'une seule ville pour créer son intrigue, mais pas d'inquiétude : il y a bien assez à en dire. En son sein, couve une rébellion à laquelle ne sont pas préparés nos trois héros, pourtant ils y joueront un rôle décisif. Les deux premiers pour découvrir les secrets de l'arnoire, ce matériau qui a fait la fortune des forgiers, et la dernière pour préserver les intérêts du peuple au-delà de toute corruption.
En bref, un chef-d'œuvre de fantasy qui narre avec autant d'intelligence que d'émotion l'histoire d'une ville en insurrection !
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Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog spécialisé dans l'imaginaire : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
J’ai eu un coup de cœur pour ce livre, plusieurs du moins, le premier pour la couverture et le second pour l’histoire et ses personnages !
La couverture est un reflet de la ville et de son histoire. L’auteur a su construire la ville et son environnement de manière très complète avec son passif, toujours nécessaire pour bien comprendre l’actualité et ce sans y mettre des longueurs très vite indigestes ! La représentation en est aisée et de fait agréable.
Ses personnages ne sont pas caricaturaux malgré le fait qu’ils sont représentatifs de leur classe sociale, car bien évidemment une ville devenue riche et spécialisée ne peut que creuser des écarts entre les habitants et c‘est là que nous arrivons au cœur du roman : la lutte des classes, l’inévitable et inamovible lutte des classes que l’on retrouve partout et de tout temps !
Le récit autour des personnages commence par son cercle rapproché qui s’élargit jusqu’à se croiser avec celui d’un autre personnage. Une structure que je trouve efficace et intéressante pour se souvenir de tout ce qui importe sur chacun !
Et autour de ces histoires personnelles et communautaires, celle de la conquête de pouvoir et de territoire ! Romain Delplancq nous happe dans une fresque qui pour être intimiste de prime abord devient universelle, où la morale n’est pas reine !
Un de mes coups de cœur de cette année ! Une histoire fascinante.
#NetGalleyFrance #lavilleauplafonddeverre
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