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La vie rêvée de Rachel Waring

Couverture du livre « La vie rêvée de Rachel Waring » de Stephen Benatar aux éditions Le Tripode
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Tripode
  • EAN : 9782370550293
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Rachel Waring est folle de joie. De manière inattendue, une grand-tante lui lègue un hôtel particulier à Bristol. Sans plus réfléchir, elle décide de laisser derrière elle son ancienne vie. C'en est fini du travail d'employée de bureau, de sa pauvre garde-robe et de sa colocataire qui fume comme... Voir plus

Rachel Waring est folle de joie. De manière inattendue, une grand-tante lui lègue un hôtel particulier à Bristol. Sans plus réfléchir, elle décide de laisser derrière elle son ancienne vie. C'en est fini du travail d'employée de bureau, de sa pauvre garde-robe et de sa colocataire qui fume comme un pompier et jure comme un charretier. Elle va mener une vie entièrement consacrée aux plaisirs, à la beauté, l'art et l'amour. Installée dans ses nouveaux quartiers, Rachel se paie un jardinier, se met à l'écriture, et impressionne tout le monde par son optimisme. Mais alors que le temps s'écoule au rythme de vieilles chansons qu'elle fredonne et des amours qu'elle se choisit, son entourage commence à s'interroger sur l'étrangeté de son comportement.

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Avis (10)

  • Affreusement drôle ou magnifiquement triste ?

    Rachel Waring, timide célibataire de presque 50 ans est heureuse. Sortie de nulle part, une grand-tante vient de lui léguer un hôtel particulier à Bristol. Elle abandonne son ancienne vie Londonienne sans tarder, décide de tout changer, de devenir...
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    Affreusement drôle ou magnifiquement triste ?

    Rachel Waring, timide célibataire de presque 50 ans est heureuse. Sortie de nulle part, une grand-tante vient de lui léguer un hôtel particulier à Bristol. Elle abandonne son ancienne vie Londonienne sans tarder, décide de tout changer, de devenir la personne qu’elle aurait dû être, la personne de ses rêves.
    Terminé son travail administratif ennuyeux, sa garde-robe plan-plan, sa colocataire sarcastique qui fume cigarette sur cigarette. Elle vivra comme une femme vouée aux loisirs, à la beauté, à la créativité et à l'amour. Une fois installée dans son nouveau logis, Rachel plante un jardin, refait sa garde-robe, flirte, commence à écrire un roman, dépense ses économies et impressionne tous ceux qu'elle rencontre par son extraordinaire optimisme.

    Tout le roman est raconté par Rachel, on est dans sa tête, on regarde le monde à travers ses yeux. On la voit se transformer en gentille excentrique. Jusque-là tout va bien…
    Mais petit à petit on se demande si tout cela est vrai. Coincé dans sa tête le lecteur ne sait plus distinguer ce qui relève du délire de ce qui est la réalité. Ses réactions sont de plus en plus fantasques, ses relations aux autres étranges, ses dialogues intérieurs irrationnels.. On oscille entre comédie et tragédie. Rachel est en train de glisser.

    C'est la description la plus brillante d'une personne succombant lentement à la démence jamais lu. On se rend compte à quel point tout est normal pour Rachel et à quel point la situation est horriblement inconfortable pour l’entourage.
    Le génie de ce livre est double: premièrement, dans le maintien d’un monologue intérieur terriblement singulier, complété par des bribes de chansons désuètes et par l’apparition de personnages réels ou fictifs, et deuxièmement par le processus de dégénérescence qui semble programmé tel un piège qui se referme sur notre héroïne.

    Pour lire ce roman, il faut accepter de se laisser porter, aimer les digressions narratives mais surtout ne pas chercher à comprendre.
    Brillant, séduisant, parfois hilarant, dérangeant, ce roman est fou.

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  • J’aime bien les éditions Le Tripode et j’avais lu de bonnes choses sur ce roman anglais alors je me réjouissais de le découvrir mais je n’ai pas été emballée du tout ! J’en suis fort marrie… Il démarrait pourtant bien ! J’ai tentée de le continuer, j’ai sauté des pages, j’ai voulu quand même...
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    J’aime bien les éditions Le Tripode et j’avais lu de bonnes choses sur ce roman anglais alors je me réjouissais de le découvrir mais je n’ai pas été emballée du tout ! J’en suis fort marrie… Il démarrait pourtant bien ! J’ai tentée de le continuer, j’ai sauté des pages, j’ai voulu quand même lire la fin mais ce chef-d’œuvre méconnu et réédité restera une déception pour moi…
    Il y a une intéressante postface de John Carey, plus qu’enthousiaste au sujet de La vie rêvée de Rachel Waring, mais contrairement à ce qu’il préconise, je n’ai pas été « mal à l’aise » en lisant ce roman, je n’ai pas été touchée par le décalage, par la folie, je me suis simplement ennuyée…
    https://pativore.wordpress.com/2015/06/16/la-vie-revee-de-rachel-waring-de-stephen-benatar/

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  • Rachel Waring, célibataire la cinquantaine, probablement vierge, est une femme frustrée par la vie terne qui est la sienne. Depuis toute petite, elle vit dans un autre monde, se raconte des histoires, comme ces 7 images épinglées sur le mur de sa chambre d’enfant qui lui servaient de base à son...
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    Rachel Waring, célibataire la cinquantaine, probablement vierge, est une femme frustrée par la vie terne qui est la sienne. Depuis toute petite, elle vit dans un autre monde, se raconte des histoires, comme ces 7 images épinglées sur le mur de sa chambre d’enfant qui lui servaient de base à son envol vers un monde imaginaire et rêvé.
    Un jour, par la grâce d’un héritage, elle se retrouve propriétaire d’une maison à Bristol. Maison délabrée pour laquelle elle quitte boulot, vie monotone, pour combler un manque. Or, plaquant tout, elle n’a plus ni contraintes sociales, ni horaires, ni, surtout, de barrières à son imagination. C’est le début d’une nouvelle existence où elle va se réinventer une vie. Auprès des autres, elle passera d’épatante et adorable, à originale, puis excentrique, puis fofolle, puis un brin dérangée pour arriver à la folie pure.
    La force de ce livre ? Suivre le cheminement des pensées de Rachel « intra-muros », en direct du cerveau de Rachel Waring. N’ayant que son cheminement de pensée, aucun autre point de vue, j’ai suivi la montée en puissance de sa folie. La barrière est définitivement franchie lorsqu’elle tombe amoureuse d’Horatio, premier propriétaire de la maison, mort il y a des lustres.
    Dans sa vie, qu’elle est la part de véracité, qu’elle est la part d’imaginaire ? Il n’y a plus la barrière de la bienséance, elle dit tout haut ce qu’elle pense tout bas. J’ai lu ce livre du fond de ma grippe où la fièvre m’embarquait sur son nuage. Tout se mélangeait, alors je n’ai plus tenté de démêler le vrai du faux, j’ai accompagné Rachel jusqu’au bout en l’écoutant fredonner les chansons qui ont bercé sa vie.
    Suivre Rachel dans son cheminement vers la folie n’est pas plombant, tant elle a décidé d’être optimiste, drôle, avec beaucoup de ponctuations musicales de son époque. J’ai trouvé ce livre plutôt cocasse, teinté d’humour noir, de douceur, d’ironie. Aucune fausse note, Stephen Benatar et la bonne traduction de Christel Paris nous donnent à lire une Rachel vivante, aimante et touchante. Pourtant, oui ce livre est dérangeant, tant il est perturbant de suivre la montée de la folie de Rachel, même si cela se fait dans la joie et la bonne humeur.


    http://zazymut.over-blog.com/2015/02/stephen-benatar-la-vie-revee-de-rachel-waring.html

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  • A quarante sept ans Rachel Waring largue les amarres ! En visitant la belle demeure georgienne dont elle vient d'hériter, c'est le coup de foudre. La maison lui parle, elle s'y sent immédiatement comme chez elle. Elle , si raisonnable d'habitude est prise d'un coup de folie: elle quitte son...
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    A quarante sept ans Rachel Waring largue les amarres ! En visitant la belle demeure georgienne dont elle vient d'hériter, c'est le coup de foudre. La maison lui parle, elle s'y sent immédiatement comme chez elle. Elle , si raisonnable d'habitude est prise d'un coup de folie: elle quitte son emploi et sa morne vie londonienne pour s'installer à Bristol. Elle vivra de ses économies , demandera au besoin les allocations de chômage, elle s'en fiche . Elle qui n'a jamais vécu seule rêve d' être enfin libre pour devenir une autre femme., une femme " épatante". C'est donc pleine d'un enthousiasme débordant que Rachel fait la connaissance de ses nouveaux concitoyens. Le pharmacien, le pasteur et le jardinier sont des hommes bien séduisants et Rachel qui n'a jamais connu l'amour se met à fantasmer.... Elle essaie de nouer des relations mais ses réactions ne sont jamais adaptées à la situation. Ses actes et ses paroles ne correspondent pas à ce que l'on attend d'elle. Son comportement qui paraît d'abord légèrement étrange, un peu inadapté, devient franchement inquiétant. On se demande si les faits relatés par Rachel sont réels ou imaginaires. Que se passe-t-il dans sa tête?
    Amateurs de bluettes sentimentales, passez votre chemin car Stephen Benatar nous offre là une comédie fort sombre Ce récit où chaque événement est filtré par l'esprit de Rachel est teinté de cruauté et d'humour noir. On ne sait pas si on doit rire ou s'attrister des absurdités de Rachel mais on ne peut pas s'empêcher d'être gêné pour elle quand elle dit à voix haute ce qu'elle devrait penser tout bas. Rachel qui au début du roman paraît antipathique tant elle semble rigide et égoïste finit par émouvoir en dévoilant petit à petit ses failles et sa fragilité. Le lecteur s'attache à cette femme " épatante" pour qui la vie dont elle rêvait va virer au cauchemar.

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  • Que j’étais heureuse de quitter Londres, mon travail minable et mal payé, ma chambre partagée avec une colocataire qui fumait comme un pompier, jurait comme un charretier et que j’avais de plus en plus de mal à supporter.
    J’allais m’installer dans une grande maison léguée par ma tante dans la...
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    Que j’étais heureuse de quitter Londres, mon travail minable et mal payé, ma chambre partagée avec une colocataire qui fumait comme un pompier, jurait comme un charretier et que j’avais de plus en plus de mal à supporter.
    J’allais m’installer dans une grande maison léguée par ma tante dans la charmante ville de Bristol.
    Que d’excitation ce changement provoquait en moi, presque au point de me mettre la tête et les idées sens dessus-dessous. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises ! J’allais faire de belles connaissances, le pharmacien, un bien bel homme, mon jardinier aussi me faisait fantasmer !
    Et puis, j’ai rencontré l’amour, l’amour passion !
    Et moi, Rachel Waring je fus enfin heureuse !

    Dans ce livre bouleversant nous découvrons une femme de 47 ans qui rêve sa vie ou qui vit ses rêves et sombre lentement dans une douce folie.
    L’originalité de ce roman tient dans le fait que c’est Rachel qui raconte ses aventures et que nous, lecteurs, sommes d’abord souriants et charmés par son excentricité, mais aussi de plus en plus inquiets pour elle.
    Rachel Waring fait partie de ces héroïnes qui trouvent leur place dans un coin de notre mémoire pour ne plus en bouger.
    Une lecture magnifique, vous l’aurez compris. A découvrir absolument.

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  • Une lecture surprenante qui, dès le début, m’a quelque peu déstabilisé. Durant ces 100 premières pages, on doit s’habituer à ce long monologue de Rachel Waring qui accepte avec joie l’héritage d’une de ses grandes tantes, qu’elle connaît à peine. Un héritage assez particulier, une grande maison...
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    Une lecture surprenante qui, dès le début, m’a quelque peu déstabilisé. Durant ces 100 premières pages, on doit s’habituer à ce long monologue de Rachel Waring qui accepte avec joie l’héritage d’une de ses grandes tantes, qu’elle connaît à peine. Un héritage assez particulier, une grande maison du XVIIIe siècle, à l’extérieur décrépit et à l’intérieur laissé à l’abandon. Une plaque posée à l’entrée de la maison informe la nouvelle propriétaire du nom de l’occupant, Horatio Gavin qui l’a habité de 1781 à 1793. Enchanté de ce cadeau inespéré, Rachel Waring entreprend la rénovation de sa maison et commence une vie assez particulière, vouée aux plaisirs culturels et à son amour pour un certain occupant. Jusqu’où cette vie l’amènera-t-elle ?

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    • Richard Migneault le 19/08/2014 à 23h43

      Lire « La vie rêvée de Rachel Waring » c’est ressentir le plaisir du funambule sur son fil de fer. Pas tout à fait à l’aise, souvent en déséquilibre, cherchant parfois un endroit pour retrouver une certaine stabilité, le lecteur savoure chaque moment où il avance, se promet que l’on ne l’y reprendra plus, regarde le filet sous lui et se demande s’il ne se laissera pas tomber, persévère à cause de l’histoire et termine son trajet en se disant qu’il a bien fait de continuer. Alors grimpez sur l’échelle et lancez-vous dans cette lecture, par plaisir et pour la découverte d’un roman écrit il y a 32 ans et qui vient seulement d’être traduit en français.

      Rachel Waring est heureuse d’habiter la maison léguée par une vieille tante. Sur la plaque à l’entrée, elle découvre qu’elle a été habitée par un certain Horatio Gavin, à la fin du XVIIIe siècle. Délaissant son travail, l’appartement et la colocataire avec qui elle vivait, elle entreprend des rénovations. Elle engage un jardinier pour refaire le jardin et elle devient son amie.

      S’interrogeant sur ce fameux Horatio qui avait habité cette maison, elle découvre un portrait qu’elle achète aussitôt. Accrochée au-dessus de la cheminée, la peinture trône au centre de la maison. Peu à peu, Rachel tente de s’intégrer à son quartier sans oublier de vraiment habiter sa maison … avec son illustre ancien propriétaire.

      Rachel Waring, dans un long monologue, nous raconte tous les événements qui vont marquer son installation dans cette maison. Seule narratrice du roman, elle nous raconte les travaux entrepris pour rafistoler une maison tombée en désuétude, ses relations avec les marchands du quartier, les efforts qu’elle fait pour entretenir l’amitié avec ses voisins et ses préférences culturelles et son goût pour la beauté en littérature, en peinture, en musique et dans toutes les formes d’art.

      Mais le lecteur attentif sentira au fil des pages, une descente toutes en nuances vers une folie de plus en plus présente. Dotée d’une imagination fertile et débridée, Rachel s’inventera des qualités, des situations et des amours, avec ses voisins mais surtout avec un certain Horatio Gavin, mort en 1793.

      Comme je le disais au début de cette chronique, j’ai été un peu décontenancé par cette lecture. Évidemment, les référents culturels anglais qui m’étaient inconnus ne m’ont pas aidé à m’imprégner dans l’atmosphère de son roman. Cependant, même si parfois, j’hésitais à me replonger dans ma lecture par manque d’enthousiasme, à chaque fois, j’ai apprécié mes lectures et j’ai été intéressé par ce qui se passait dans la vie de ce personnage atypique. Et ce, même si parfois, j’aurais senti le besoin de connaître la pensée et la réaction des autres personnages du roman. Mais, c’était le pari que l’auteur a tenu à nous faire vivre : n’avoir qu’un côté de la médaille.

      Après ma lecture du mot fin, que me reste-t-il de ce roman ? Une impression de plaisir, sûrement mais aussi, la satisfaction d’avoir rencontré un auteur qui pourrait très bien me charmer dans ses autres romans. Stephen Benatar possède un talent de raconteur qui vous plaira. Surtout, si vous acceptez de traverser ce roman, debout sur un fil de fer !

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  • que penser de cette vie rêvée de Rachel Waring? elle quitte son travail et sa collocation de Londres pour s'installer à Bristol dans une maison héritée d'une vieille tante.
    Le personnage de Rachel devient attachant au fil des pages.....même si elle semble naïve et même décalée.
    En suivant ses...
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    que penser de cette vie rêvée de Rachel Waring? elle quitte son travail et sa collocation de Londres pour s'installer à Bristol dans une maison héritée d'une vieille tante.
    Le personnage de Rachel devient attachant au fil des pages.....même si elle semble naïve et même décalée.
    En suivant ses pensées jusqu'où irons nous?

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    • Isabelle PAGES le 28/08/2014 à 11h50

      Rachel Waring quitte Londres, son travail et sa colocataire pour s'installer à Bristol dans une demeure héritée de sa grand tante. Là habitait Horatio Gavin, un philanthrope et politicien au 18 ème siècle.
      Une fois installée, elle recherche des informations sur cette personnalité et commence à écrire.
      Petit à petit le récit mélange les moments qu'elle vit à Bristol, les souvenirs avec sa mère, ses rêves et les dialogues imaginaires avec Horatio dont elle a acquis le portrait.
      Les passages deviennent de plus en plus confus comme son esprit.
      L ´auteur utilise le pronom personnel "je " pour impliquer le lecteur.
      Pour ma part, j'ai eu du mal à prendre du plaisir jusqu'à la fin.
      Je me suis lassée par cette profusion de moments insolites et incohérents et la fin était prévisible.

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  • Premières impression à la page 100: Une longue introduction nous décortique la folie de Rachel Waring, ce qui est un peu dommage. Rachel est certes fantasque, originale, naïve aussi surement (du moins le regard qu'elle pose sur le monde) malgré ses 50 ans passés, mais pour le moment elle ne m'a...
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    Premières impression à la page 100: Une longue introduction nous décortique la folie de Rachel Waring, ce qui est un peu dommage. Rachel est certes fantasque, originale, naïve aussi surement (du moins le regard qu'elle pose sur le monde) malgré ses 50 ans passés, mais pour le moment elle ne m'a pas paru si folle que ça (enfin à la page 99, on sent qu'il y a comme un problème quand même). Ecrit à la première personne, l'identification avec Rachel est rapide (c'est peut être la raison pour laquelle je ne la trouve pas folle...) et le personnage est vraiment sympathique, voir attendrissant.
    Juste un bémol pour moi : les notes bas-de-page que je n'apprécie pas car elles coupent la lecture pour finalement ne pas apporter de grande explication supplémentaire...
    En tout cas je suis impatiente de suivre les aventures de Rachel!

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    • virginie heber-suffrin le 25/08/2014 à 13h12

      Après une longue introduction de John Carey qui explique en détail le roman (ce qui est à mon sens superflu), l’histoire débute avec la mort de la tante de Rachel Waring. Cette disparition va permettre à Rachel de prendre un nouveau départ. Elle plaque tout et s’installe dans la maison de sa tante. Mais progressivement, la raison de Rachel semble vaciller, comme celle de sa tante des années auparavant. Est-ce que Rachel devient folle, ou est-elle possédée par cette maison et son défunt habitant ?
      Le roman écrit à la première personne du singulier oblige le lecteur à s’identifier à Rachel. Avec elle, on bascule doucement dans un monde équivoque. Rachel vit-elle vraiment ces situations ou hallucine-t-elle ? Qu’est-ce qui est réel, qu’est-ce qui est fantasmé ? Le lecteur finit lui-même par s’y perdre, pour son plus grand plaisir.
      Si on essaye de prendre du recul et d’analyser la situation de Rachel Waring, il faut se rendre à l’évidence : la carence affective dont elle souffre, l’indigence de ses relations sociales quand elle est à Londres (pas d’ami, seulement une colocataire) sont propices au développement de névroses. Cette absence d’amour s’accentue au fur et à mesure du récit jusqu’à devenir une telle souffrance que Rachel n’a d’autre choix que de la nier. Elle devient alors un objet d’amour, un être focalisant toutes les attentions et l’admiration. Est-ce folie ? Ou une forme de désespoir ? En tout cas, Rachel parvient à son but : le lecteur ne peut qu’aimer un tel personnage si profondément humain.
      Petite critique, la seule, il faut bien avouer, et qui, en plus, ne fait pas totalement partie du roman : j’ai été gênée, surtout au début, par les notes bas-de-pages qui n’apportent rien de réellement intéressant au récit. Trop ou pas assez détaillées, elles ne font que ralentir la lecture. Heureusement rien n’oblige à les lire et on s’en passe très bien.

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