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Le lecteur actuel de La vie devant soi lit ce roman comme une oeuvre de Romain Gary dont le pseudonyme, Émile Ajar, se trouve seulement indiqué entre parenthèses sur la couverture. Il peut donc se poser les véritables questions sur la valeur littéraire du roman ainsi que sur ses significations, et envisager sereinement l'ensemble Gary-Ajar. Celui de 1975, en revanche, découvrait, lui, un livre signé Ajar, dont la nouveauté le séduisait ou l'irritait, mais qu'il appréhendait à travers un tapage médiatico-littéraire, paroxystique au moment de sa publication. Favorable certes au retentissement de l'oeuvre, ce vacarme risquait d'en obscurcir l'intérêt intrinsèque. Il y eut, au début, un «mystère Ajar», puis très vite une «affaire Ajar» dont nous pouvons dérouler les principales étapes, d'abord selon le point de vue, mystifié, du public, jusqu'à la révélation posthume de la vérité (en juillet 1981), puis en suivant la perspective des intéressés qui dévoilèrent la face cachée de l'aventure dans deux livres : L'homme que l'on croyait, de Paul Pavlowitch (1?? juillet 1981) et Vie et mort d'Émile Ajar, de Romain Gary, paru quelques jours plus tard.
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