"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Expression utopique née au 19e siècle, la vie au grand air interroge les manières dont s'exprime le besoin de retour à la nature pour l'homme de la vieille Europe occidentale à l'heure de l'urbanisation et de l'industrialisation. Si l'illusion d'une nature immuable persiste et continue d'animer les imaginaires sociaux, les représentations de la nature chrétienne s'effacent au profit d'usages prenant pour référence l'environnement, le paysage, la campagne rurale ou la nature sauvage des explorateurs. Ce lent changement des mentalités s'éclaire par des dynamiques nouvelles telles que les utopies romantiques, les explorations coloniales et les politiques impériales, l'avènement du darwinisme social et de l'hygiénisme. Un foisonnement s'associations, de dispositifs pédagogiques, d'aventures et d'expériences caractérise dès lors le comportement nouveau de l'homme urbain qui redevient au contact de la nature homo-ludens. Les scoutismes et autres mouvements de jeunesse, le naturisme, le camping, les clubs de plage, les clubs alpins, le ski, la danse, la randonnée, le cano°-kayak et le nautisme sont sans doute parmi les phénomènes les plus marquants de ce recours à la nature qui caractérise la fin du 19e siècle jusqu'aux années 1960. Ils dessinent les politiques culturelles du plein air dont la société des loisirs sportifs est aujourd'hui l'héritière.
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