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Le radeau de la Méduse ce n'est pas seulement un célèbre tableau du peintre Géricault, c'est surtout, et avant tout, la plus grande tragédie qui eut lieu dans la Marine française.
Le 17 juin 1816, une expédition comprenant quatre bâtiments, partis depuis le port d'Aix, cingle en direction, de Saint-Louis du Sénégal.
Le 2 juillet, après des erreurs répétées de navigation, la frégate la Méduse s'échoue sur le banc d'Arguin, au large des côtes Mauritaniennes, tandis que les autres bateaux poursuivent leur route sans encombre, et arrivent à destination.
Lorsqu'il s'agit de monter sur les chaloupes, le nombre insuffisant de celles-ci se fait cruellement sentir. Sur les quatre cents passagers, deux cent trente-trois sont embarqués en priorité. Ce sont les officiels. Dix-sept membres de l'équipage refusent de quitter l'épave. Ils disparaîtront avec elle lors de l'immersion.
Devant le manque d'embarcations, un radeau est construit à la hâte. Cent cinquante personnes l'investissent. Ils vivront sur un espace de vingt mètres de long sur sept mètres de large. Initialement amarré aux chaloupes, les liens qui le relient se rompent. Dès lors, le radeau « abandonné », selon les deux survivants, ne cesse de dériver.
Avec une écriture crépitante et un rythme narratif qui ne laissent pas en repos, l'auteur nous entraîne dans le plus incroyable reportage littéraire maritime, d'une incroyable densité, prenant appui sur les témoignages des deux rescapés.
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