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La vallon du diable

Couverture du livre « La vallon du diable » de Andre Brink aux éditions Stock
  • Date de parution :
  • Editeur : Stock
  • EAN : 9782234051010
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le vallon du Diable Une communauté de calvinistes purs et durs est venue, à l'époque du Grand Trek (1838), s'installer dans un vallon quasiment impossible d'accès au nord-est du Cap. Prisonnière d'une conception xénophobe et puritaine du monde, cette communauté s'est rapidement coupée de la... Voir plus

Le vallon du Diable Une communauté de calvinistes purs et durs est venue, à l'époque du Grand Trek (1838), s'installer dans un vallon quasiment impossible d'accès au nord-est du Cap. Prisonnière d'une conception xénophobe et puritaine du monde, cette communauté s'est rapidement coupée de la société extérieure, s'enfonçant au cours des années dans une autarcie culturelle et économique qui s'avérera suicidaire.
Historien de formation et journaliste vaguement raté, Flip Lochner, cinquante-neuf ans et des tonnes de cynisme, une vieille ambition académique ranimée par sa bizarre rencontre avec un jeune garçon originaire du vallon, décide d'enquêter sur cette communauté afin d'en retracer l'histoire. Il y découvre un monde régi par des lois religieuses archaïques qui autorisent les crimes les plus sordides ; un univers peuplé d'êtres difformes, fruits d'accouplement incestueux ; une société patriarcale où les hommes font la loi et où les femmes, soumises à leurs maris et à leurs pères, sont lapidées au cas d'adultère avec des hommes étrangers à la communautéà Tandis que les éclairs de chaleur déchirent le vallon ravagé par la sécheresse, Flip Lochner tente de découvrir aussi la vérité derrière une succession d'histoires et de légendes contradictoires au point de balayer en lui toute certitude. Sauf une : sa passion pour la jeune et mystérieuse Emma qui l'entraîne sur un chemin encore plus dangereux Une somptueuse histoire par un maître du roman contemporain.
Traduit de l'anglais par Bernard Turle.

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Avis (1)

  • Ca commence par 2 "putain" et un "bordel" dans chaque phrase... passons sur le style volontairement grossier qui permet de définir le personnage, mais un peu pénible tout de même.
    En préface, André Brink précise lui-même que "le vallon du Diable, ses habitants, son histoire, n'ont de réalité...
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    Ca commence par 2 "putain" et un "bordel" dans chaque phrase... passons sur le style volontairement grossier qui permet de définir le personnage, mais un peu pénible tout de même.
    En préface, André Brink précise lui-même que "le vallon du Diable, ses habitants, son histoire, n'ont de réalité que dans les pages qui suivent". Heureusement... ! J'ai arrêté ma lecture au tiers du livre, écoeurée par cette avalanche de personnages contrefaits, tordus, débiles, hydrocéphales, handicapés en tous genres, fruits de 150 années de consanguinité. Je suis peut-être passée à coté d'un chef d'oeuvre mais je n'en ai pas l'impression, d'autant plus que d'autre livres d' André Brink sont vraiment magnifiques.

    Je suis quand même allée chercher quelques infos sur "l'enfer" qui a inspiré André Brink pour ce livre :
    Gamkaskloof, la “vallée de l’enfer”
    On les a pris pour des sauvages ou pour des fous, on les disait agressifs et illettrés, les gens de la vallée oubliée. Heureusement, des études sont venues prouver le contraire (Die Hel, par Johan Vorster, University of Cape Town 1992). Cette vallée longue d’une vingtaine de kilomètres et large de six cents mètres, en plein cœur du massif du Swartberg, a été d’abord occupée par les Bochimans. En 1830, Petrus Swanepoel s’y installe avec sa famille, bientôt rejoint par les Cordier (descendants de l’Orléanais Louis Cordier), Mostert, Marais (descendants du Francilien Charles Marais) et Joubert (descendants du Provençal Pierre Joubert). Ainsi, une petite communauté de 120 personnes a vécu ici pendant plus d’un siècle, comme en dehors du temps. Débarquant par hasard dans la vallée durant la guerre anglo-boer, le général Reitz a ainsi rencontré des hommes et des femmes vêtus de peaux de bêtes. Il n’y avait aucune piste, aucune route de communication avec le monde extérieur ; l’eau coulait entre les rochers, les animaux fournissaient la viande et le lait, les abeilles produisaient du miel et du tabac avait été planté. Rien à voir avec l’enfer. L’expression “Die Hel” avait été lâchée par un inspecteur vétérinaire qui en avait assez de faire le chemin à pied. En 1962, un fonctionnaire bien intentionné fit construire une piste d’accès pour les voitures, et la vallée se vida petit à petit de ses occupants. L’école a fermé en 1981 et le dernier résident a vendu sa ferme en 1991. La vallée est désormais protégée par le comité “Cape Nature Conservation” ; une lente restauration des bâtiments est en cours. Pour les longues soirées sous les étoiles, vous frissonnerez en lisant Le vallon du Diable d’André Brink (Stock).

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