"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Edmond se réveille un matin dans sa maison déserte. Sa femme, Clara, n'est pas auprès de lui. Il n'entend pas non plus les cris de son petit-fils, Cyril. Il se lève. Un groupe l'attend. Il reconnaît ses proches. Mais c'est comme une projection sur un écran. Il sort, prend le chemin du cimetière. Silence encore. Il se réveille dans un autre lit. Sa femme lui embrasse le front. C'est comme s'il revenait d'un voyage. Cette nouvelle, La Maison vide, qui ouvre le nouveau recueil de Gisèle Prassinos, en donne le ton et le thème : une inquiétude feutrée, douce, gagne les êtres. Un doute leur traverse l'esprit. La réalité ressemble à un piège qui prend diverses tournures. Rien n'y est vraiment d'aplomb. Les personnages, coincés, isolés, crient en vain au secours. Le vent et l'oubli sont leur prison. Gisèle Prassinos devrait être reconnue comme un des maîtres actuels du fantastique. Sa prose, poétique et enveloppante, décrit des peurs partagées par tous, des interrogations anxieuses, mises au goût du jour.
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