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Le dédain nous menace, tous. « Quand vous vous en apercevrez, il sera trop tard. Qui que vous soyez. Le dédain vous enveloppe comme une nappe de brouillard subite. » Qu'il vienne des figures de la domination surplombante ou de ceux qui se révoltent contre elle, il vous réduit à l'insignifiance. Vous voilà invisible et sans poids, comme cette France des gilets jaunes qui se sent laissée pour compte.
À peu près tout peut devenir objet de dédain : l'autre, l'élite, le peuple de la part des puissants, les puissants de la part du peuple. Des artistes devenus des géants pour la postérité furent dédaignés de leur vivant.
Christian Vigouroux veut comprendre et combattre le dédain, « dévastateur élémentaire de vie sociale ». Il en repère les représentations dans l'actualité, mais aussi dans l'histoire et la littérature. Il examine les procédés qui lui sont opposés, pour bâtir un monde où chacun puisse se sentir considéré et entendu : « l'intelligence de soi, l'attention aux faits, l'écoute, la politesse, le respect, l'élection, la Révolution, parfois, et la fraternité, toujours ».
Une oeuvre salutaire pour réparer le lien social.
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