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La société de l'empire Romain d'Orient ; IVe-VIe siècle

Couverture du livre « La société de l'empire Romain d'Orient ; IVe-VIe siècle » de Bernadette Cabouret aux éditions Pu De Rennes
Résumé:

On peut choisir d'étudier l'Empire romain par le biais des événements généraux et des vicissitudes militaires ou politiques, on peut faire l'histoire des grands hommes en suivant des sources antiques qui les ont privilégiés. Mais on peut aussi s'intéresser aux composantes anonymes de la société... Voir plus

On peut choisir d'étudier l'Empire romain par le biais des événements généraux et des vicissitudes militaires ou politiques, on peut faire l'histoire des grands hommes en suivant des sources antiques qui les ont privilégiés. Mais on peut aussi s'intéresser aux composantes anonymes de la société qui a incarné cette histoire. Les femmes et les hommes qui ont peuplé villes et campagnes de l'Orient romain sont ici présentés en une période particulière, celle de l'Antiquité tardive. Pourquoi l'Antiquité tardive ? C'est une époque de bouleversements et de profonds remaniements : le gouvernement impérial devient un dominat, l'Etat impose des contraintes qui sont vivement ressenties et l'économie se transforme, la séparation est consommée entre l'Orient et l'Occident et le christianisme modifie les comportements, les pensées, bref paraît irriguer et informer la société. Ce sont tous les acteurs de cette évolution aux rythmes contrastés, sur fond de relative prospérité générale, que l'on veut convoquer. Les paysans qui se débattent entre aléas climatiques, terroirs ingrats et pesantes exigences des grands, les artisans qui s'affairent - y compris la nuit ! - dans les ateliers et les boutiques et produisent objets du quotidien ou chefs-d'oeuvre pour les élites, les commerçants qui sillonnent les routes et les mers de l'Empire. Il y a aussi les élites, si faibles en nombre, si riches en capital social : les fastueux courtisans de Constantinople, les puissants propriétaires terriens, les notables des cités encore attachés à leur idéal civique, et les nombreux fonctionnaires qui assurent, dans le maillage de l'Empire, le service de l'Etat, militaire et civil. Enfin les élites ecclésiastiques et les évêques, nouveaux patrons des communautés. Ces femmes et ces hommes se confrontent ou s'associent selon les cas, solidaires ou étrangers, puissants ou misérables, mais tous participent à la construction d'une société et d'un système qui, issus de l'empire romain, s'avèrent suffisamment stables pour fonder peu à peu l'Empire byzantin.

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