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Pour qui étudie l'ésotérisme, la magie, le symbolisme et leurs liens avec l'Histoire, la fin du XIXe siècle est une période pour le moins intéressante, tant sur le plan politique, économique ou social, que sur celui des sciences occultes. On le sait, ce moment de l'Histoire européenne pose l'apogée de ce que l'on a coutume d'appeler la « Belle époque », une période d'insouciance, mais aussi de progrès scientifiques et de magie qui durera de 1871 à 1914. C'était le temps de la démesure en toutes choses. Bien évidemment, on le sait, ce qui enrichit l'esprit enrichit l'âme et, parmi les porteurs de culture, on retrouve les philosophes, mais aussi les mages, ésotéristes, occultistes plus ou moins connus, plus ou moins célèbres, plus ou moins craints. En fait, c'est à cette époque que se développe l'admiration envers les chercheurs de Vérité et la méfiance envers ceux qui la trouvent. La version de ce recueil, proposée ici, est tel qu'il vit le jour à l'automne 1890 mais augmenté de l'article manquant. Il est bon, 125 ans après, que cette grande volonté d'incitation à l'étude du symbolisme et des « sciences » occultes puisse être renouvelée. Aujourd'hui, l'ouvrage augmenté de l'article manquant qui nous est proposé n'est autre qu'un encouragement à la quête symboliste dans l'esprit de Stanislas de Guaita pour ce qu'il insiste, au chapitre VI, sur le fait qu'un initié ne saurait être un véritable Maître s'il n'enseigne pas, s'il ne transmet pas... En effet, la transmission est la clef de la connaissance.
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