"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le recueil du musée Ziem de Martigues s'ouvre sur la santé des restes.
Les collections dans leur éclectisme en sont la dédicace, l'offrande.
Tout y est utile : la chair, le sang, la graisse, la peau, les os, les tripes...
Quant à l'âme, une fois numérisée à l'inventaire, elle demeure au coeur d'un catalogue...
Les restes densifient l'espace à saturation, traquent les traces et dépoussièrent l'exposé.
La temporalité de la présentation en finit avec le carnage des dates, la hiérarchie des goûts.
La programmation est une migration entre la mort et la vie, d'une oeuvre disponible aux autres. Les choix oscillent entre les artistes édités et les oubliés, non parus...
L'exposition est un piège pour déambuler à travers les éternités éphémères, carcasses d'art.
L'intention joue d'absences et de présences mortelles.
Le musée ne va pas encore où l'art se fait.
Il tente une mise en présence avant la dispersion.
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