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En 1990, au Rwanda, le Président ami de la France est attaqué par des rebelles. C'est, au depart, une guerre civile banale. Pour protéger ses ressortissants, la France envoie des troupes qui s'installent et soutiennent le président Habyarimana : c'est l'opération "Noroît". En 1993 des accords de paix sont signés, les troupes françaises repartent.
Et puis tout bascule le 6 avril 1994. Le président est abattu en vol par un tir contre son avion. Quelques heures après, commence le génocide des Tutsi. Il est d'une rapidité foudroyante : au moins 800.000 morts en quelques semaines.
L'armée française intervient brièvement au début du génocide, et évacue ses ressortissants : c'est l'opération "Amaryllis".
Elle revient plus longuement à la fin du génocide, officiellement pour mettre fin aux massacres : c'est l'opération "Turquoise" qui arrive en juin pour repartir en août 1994. Des témoins clament que la France et son armée sont complices de ce génocide, ont protégé ses auteurs, y ont peut-être même participé. Les officiers démentent fermement, parole contre parole.
En 2014, année des vingtièmes commémorations, le génocide des Tutsis revient dans l'actualité française. En février et mars, le premier procès d'un présumé génocidaire rwandais réfugié en France se déroule devant les assises de Paris. Les médias reparlent du Kivu, cette région du Congo (ex-Zaïre) proche du Rwanda, où de nombreux génocidaires rwandais s'étaient enfuis, engendrant des troubles qui durent encore. La responsabilité de l'Etat français est à nouveau évoquée.
Doit-on se satisfaire des interpretations selon lesquelles il y eut des dysfonctionnements classiques alors que les soldats français étaient en mission pour les Nations Unies ?
C'est ce que ce livre se propose de déterminer d'une façon qui diffère des travaux existants : en enquêtant sur les informations attestées par les officiers eux-mêmes. Les citations (indiquées en italique) proviennent par exemple de déclarations publiques des officiers français concernés, de textes militaires internes publiés peu à peu, de documents déclassifiés par la Mission d'Information Parlementaire de 1998, voire de sources proches de l'armée française que ces officiers ne démentent pas. En les recoupant, ces informations fondent des soupçons, fournissent des indications, emportent la conviction, voire confirment complètement des accusations de gravités variées. Ainsi, la lectrice ou le lecteur qui ne connaît pas le sujet pourra se faire sa propre opinion sur la valeur de la défense des officiers, et aborder des questions dérangeantes. Des officiers français ont-ils été complices du génocide des Tutsis rwandais ? Si oui, qui, à quel niveau ? Et en ce cas, que peut-on dire de la politique de la France ?
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