80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'Afrique a eu ses rues et ses sentiers avant les contacts avec les non-Africains. Espace colonial, la rue congolaise de l'après-indépendance a été progressivement apprivoisée par la nature et par les gens de la rue qui se la disputent avec l'État, le pouvoir et le peuple, les partis politiques... Tout se passe dans et par la rue, devant un État présent mais très souvent impuissant. La rue est devenue une résidence, un marché, un salon de beauté et de coiffure, une pharmacie, un prieuré, un parc d'attractions, un restaurant, une poubelle publique, un mouroir ; un véritable chaos. Gérant du pays, de ses ressources, structures et infrastructures, l'État se retrouve difficilement dans la gestion de cet espace et de ses occupants, du monde visible et invisible, et ne tire pas un grand profit de ce qui y est récolté. Face au défi du développement, la RDC doit vaincre les démons de la rue, remettre chaque citoyen à sa place, dans un État de droit où le Congolais fera preuve de conscience nationale et de patriotisme, un savoir-être encore rare dans ce pays.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année