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Dans le Nouveau Testament, Jean est le seul évangéliste à relater la résurrection de Lazare. Le dernier « signe » donné par Jésus met en scène la condition mortelle de l'homme. Cette katabase chrétienne possède une forte charge symbolique. S'il revient à la vie, Lazare n'en demeure pas moins mystérieux et suscite nombre d'interrogations. Son silence sur le séjour dans l'au-delà fait de l'épisode johannique un récit ouvert que la postérité ne manquera pas de questionner et d'interpréter. C'est moins le personnage lui-même que l'événement dont il est le bénéficiaire qui en a assuré la notoriété.
Le vingt-sixième volume de la collection Graphè rassemble treize études. La longue péricope (Jn 11, 1-44) donne lieu à une riche analyse exégétique. Puis, dans une perspective diachronique et une démarche interdisciplinaire, sont abordées différentes relectures du miracle dans les mondes juif et chrétien, de l'époque patristique jusqu'à la littérature contemporaine (Zola, Genevoix, Barbusse, Dorgelès, Bataille, Giono, Ramuz, Borges, Marilynne Robinson...). Une étude sur les sarcophages paléochrétiens et une autre sur la peinture italienne de la Renaissance complètent ce panorama.
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