"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ecrite entre mai et septembre 1968, La Prise de parole résonne des paroles et des pas de la foule enthousiaste qui, s'emparent des mots et des rues, crut s'être donné le pouvoir de changer la vie. De ce moment "inouï", Michel de Certeau cherche à élucider le sens avec émotion retenue, avec un émerveillement mêlé de gratitude.
Dans une série de textes composés entre 1975 et 1985, on le voit ensuite suivre l'émergence d'une conscience politique, la construction d'une liberté, en Amérique latine, des les luttes armées, ou parmi les Indiens, ou ici même, dans les relations quotidiennes entre les "gens ordinaires", ou encore, à l'école, quand il faut gérer les différences d'appartenance entre les enfants.
A travers des lieux, des situations, des circonstances distinctes, la même attention s'attache à la naissance possible d'un destin propre. "Politique est le projet de celui qui veut surprendre l'invention de la société" (Jacques Revel).
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