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Ce journal écrit entre 1994 et 2000 constitue le témoignage exceptionnel d'une quête spirituelle intime et profonde menée avec rigueur et discrétion.
Nicolas Dieterlé se définit lui-même par la pierre et l'oiseau, cette polarité exprimant un sentiment de pesanteur (la pierre) mais l'aspiration à la verticalité et à la lumière (l'oiseau). Marqué par des figures telles que celles de Simone Weil, Etty Hillesum ou Novalis, l'auteur perçoit que ce qui le crucifie est en même temps ce qui le sauve. " Jusque dans la mort, je bénis la Vie qui surpasse la vie ".
Quelques jours après avoir écrit ces mots, Nicolas Dieterlé s'est donné la mort. Ce journal fait néanmoins découvrir chez l'auteur un immense désir de vivre alors qu'il se sentait acculé et vaincu par la maladie. Nicolas Dieterlé (1963-2000) a suivi des études en histoire de l'art et en sciences politiques. Il a collaboré notamment à Témoignage chrétien et à l'Actualité des Religions. Outre ses journaux et carnets, il a écrit de nombreux textes en prose poétique et réalisé plus de 500 oeuvres picturales dont une petite sélection est reproduite dans ce livre.
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