"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Les villes sont comme les enfants, elles changent d'année en année et si tu restes un moment sans les voir, tu ne les reconnais plus. Mais au fond, ce sont toujours les mêmes. ' Dans ce deuxième opus, Valerio Varesi nous entraîne dans une Parme fantomatique et glaciale où les souvenirs personnels du commissaire se heurtent de plein fouet à l'amnésie généralisée. Vingt-cinq ans plus tard, que sont devenus les combats et les luttes du passé et qui s'en souvient ?
À quelques jours de Noe?l, alors que la morsure du froid envahit Parme, Ghitta Tagliavini, la vieille propriétaire d'une pension du centre-ville est retrouvée assassinée dans son appartement. L'enquête est confiée au commissaire Soneri mais cette affaire fait ressurgir un drame enfoui : c'est dans cette pension pour étudiants de la via Saffi qu'il rencontra jadis sa femme, Ada, tragiquement disparue peu après leur mariage.
En s'enfonc?ant dans le brouillard épais comme on traverserait un miroir, Soneri va découvrir un univers bien plus sordide que ses souvenirs. L'aimable logeuse se révèle être une femme sans scrupules, enrichie par la pratique d'avortements clandestins et derrière la modeste pension, se cache en réalité un monde vivant de haine et de chantage, frayant avec le cynisme de cercles politiques corrompus.
Pour trouver l'assassin, le commissaire devra se confronter à l'épreuve du temps et à la vérité sur la vie et la mort d'Ada. Car qui est cet homme qui pose à côté d'elle sur cette photographie jaunie ?
Une nouvelle enquête du commissaire Soneri très attendue après le succès du premier tome, Le Fleuve des brumes.
Presse pour Le Fleuve des brumes:
Le Figaro magazine Les 15 polars à glisser dans ses valises:
" Valerio Varesi n'avait, jusqu'à présent jamais été publié en France. Ce magnifique roman noir un rien vintage (Simenon n'est jamais loin) gorgé d'une oppressante humidité et plongé dans un brouillard "aussi épais qu'on peut appuyer un vélo dessus" devrait réparer ce coupable oubli. Il révèle en tout cas un fantastique écrivain, dont la poésie, la finesse et la truculence tout italienne rivalisent avec un art de l'intrigue habilement emballée. " Radio France Inter, pop fiction " Meilleurs polars du moment " coup de coeur de Lamia Toumi " A lire absolument. Un roman fabuleux, poétique. C'est l'Italie fasciste, le Pô est un personnage à lui tout seul, c'est juste merveilleux. L'objet est beau et ce qu'il y a à l'intérieur est fabuleux. " Radio France Culture, mauvais genres : coup de coeur de François Angelier et Elise Lépine " Une nouvelle maison d'édition qu'on aura à l'oeil. Un roman singulier entre l'eau forte et l'aquarelle. Un excellent roman aqueux, dérangeant, onirique... " TV France 3 Aquitaine : coup de coeur de la librairie Le Passeur TV Tours coup de coeur de David Goulois (libraire à Cultura) L'OBS: "Il y a là-dedans un charme fou : on tourne les pages à l'abandon, on se laisse embarquer dans ces paysages détrempés, on dérive au fil des phrases. On adore!" Sélection Femme actuelle/Cultura - Paul : " Le grand romancier parmesan Valerio Varesi fascine les lecteurs du monde entier avec ses livres qui nous tiennent en haleine. " Le progrès - Françoise Monnet " Une atmosphère à la Simenon, des policiers confrontés à l'omerta, et une toute nouvelle maison d'édition dont on a, du coup, très envie de découvrir les prochaines pépites. " FINALISTE PRIX DES LIBRAIRES LIBR'A NOUS 2017 CATEGORIE POLAR Sélection prix des lecteurs de Points 2018
La Pension de la via Saffi par Valerio Varesi, Traduit de l’italien par Florence Rigollet, Lu par Hadrien Rouchard, VOolume, 2024 (1ère édition : Agullo, 2017).
C’est un plaisir de retrouver le commissaire Soneri, amateur de bonne chère et de bons vins… Découvert dans Le Fleuve des brumes, le 1er opus de la série que lui consacre Valerio Varesi, j’avais trouvé le personnage un peu excentrique, désabusé et cabossé mais intéressant. Le côté méthodique et philosophe de ce fumeur de cigare invétéré m’avait touché. Sa relation avec la pétulante Angela, qui se plait à le bousculer dans ses habitudes,met du piquant dans des enquêtes toujours assez sombres et complexes.
Un vrai dépaysement en Italie, quelques jours avant Noël, alors que la morsure du froid envahit Parme.
Ghitta Tagliavini, la vieille propriétaire d'une pension du centre-ville est retrouvée assassinée dans son appartement. L'enquête est confiée au commissaire Soneri, mais cette affaire fait ressurgir un drame personnel enfoui : en effet, c'est dans cette pension pour étudiants de la via Saffi qu'il rencontra jadis sa femme, Ada, tragiquement disparue peu après leur mariage.
Soneri va découvrir un univers bien plus sordide que ses souvenirs. L'aimable logeuse se révèle être une femme sans scrupules, enrichie par la pratique d'avortements clandestins et derrière la modeste pension, se cache en réalité un monde vivant de haine et de chantage, frayant avec le cynisme de cercles politiques corrompus.
Un enquête qui devient vite une affaire personnelle pour le commissaire.
Un roman d’ambiance et d’atmosphère, dans les rues de Parme, au fil de souvenirs et d’oublis volontaires. Pour trouver l'assassin, Soneri devra se confronter à l'épreuve du temps et à la vérité sur la vie et la mort d'Ada, retrouver un mystérieux inconnu qui pose à côté d’elle sur une photo jaunie…
Une écriture poétiquement descriptive faisant de la ville de Parme un personnage à part entière, un décor de brouillard habité par les fantômes du passé, le brouillard comme allégorie de l’état d’esprit de Soneri.
Un écriture politique et sociétale qui nous fait passer de l’autre côté du miroir, toujours avec ce clivage fascistes VS communistes.
Une version audio de grande qualité avec un narrateur fidèle à l’ambiance particulière de ce roman.
J’aime l’atmosphère des romans de Valerio Varesi que je découvre grâce à mon partenariat avec le éditions VOolume
#LaPensiondelaviaSaffi #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
C'est le premier livre que je lis de cet auteur et surement pas le dernier.
Il s'agit d'une nouvelle enquête du commissaire Soneri mais ce texte peut être lu sans avoir les précédentes enquêtes.
Nous sommes à Parme, la veille de Noël et le commissariat est "tranquille". Même quand une veille dame veut voir le commissaire, il l'a reçoit mais ne s'intéresse peu à son histoire.
Puis une autre vielle dame est découverte morte dans sa pension : il s 'agit Ghitta Tagliavini, propriétaire d'une pension de la via Saffi. Et cette pension est celle où notre commissaire a rencontré sa femme, lorsqu'il était étudiant.
Il va alors mener son enquête dans les brumes de Parme, dans les rues, dans ses propres souvenirs. Il est veuf et va découvrir aussi le passé de sa femme et en particulier, un premier amant de celle-ci.
L'auteur décrit très bien sa ville, ce qu'elle est devenue, ce qu'elle était. Nous croisons des personnages touchants, bien sûr le commissaire mais aussi, des pensionnaires de cette pension (ce ne sont plus les étudiants qui y sont hébergés)., un clochard qui avec son caddie, laisse des indices, un barbier qui est la mémoire de combats passés, une victime qui a réussi avec quelques méfaits...
"Soneri imagina ce monde trouble d'affairistes, composés d'anciens révolutionnaires convertis à l'argent, d'arrivistes, de maîtres chanteurs et de toute une faune provinciale grisée par la richesse. Il repensa alors aux barricades et à la glorieuse désobéissance d'un peuple pauvre mais orgueilleux jusqu'à l'héroïsme". (p198)
Un texte qui m'incite à continuer mes lectures des aventures de ce commissaire, car l'auteur réussit à nous raconter l'histoire de l'Italie, l'actualité, sa Ville et parle de personnages touchants, qui se questionnent, qui tentent de comprendre l'évolution de la société. J'ai aimé déambuler dans les brumes de la Ville, dans les souvenirs, dans les doutes de cet homme et partager quelques plats locaux, dans les cuisines de restaurant
Le brouillard qui emprisonne la ville sous sa chape n'empêche pas la course frénétique des habitants de Parme qui préparent les fêtes de Noël. Il n'a pas non plus été un frein pour celui ou celle qui a assassiné la vieille Ghitta Tagliavini, propriétaire d'une pension de la via Saffi. En se rendant sur les lieux du crime, le commissaire Soneri sait qu'il va faire un bond dans son passé. C'est dans cette pension que vivait sa défunte femme Ada, aux temps heureux où il l'a connue. Mais il ne sait pas qu'il va aller de surprise en surprise avant de mettre la main sur le meurtrier. La Tagliav.ini n'était pas seulement le témoin bienveillant de ses amours naissantes. Sous ses airs de paysannes, elle cachait bien des secrets. Et Ada n'était peut-être pas non plus la femme irréprochable qu'il pleure encore des années après sa mort en couches. Quand le policier la voit souriant à un autre homme sur une vieille photographie, son monde s'écroule et ses certitudes avec lui. Il se lance donc dans une double enquête : mettre la main sur l'assassin de Ghitta et trouver l'identité de l'homme dont sa femme semblait si amoureuse.
Après nous avoir promené sur les rives humides du Pô dans Le fleuve des brumes, Valerio Varesi nous emmène cette fois dans les ruelles du vieux Parme. Dans ce quartier qu'il a un peu délaissé et qu'il ne reconnaît plus, Soneri se confronte à son propre passé mais aussi à celui de l'une ville qui a connu ses heures de contestation contre le pouvoir en place. De rouges et les fascistes s'y sont livré une guerre sans merci avec son lot de dénonciations, de trahisons, d'assassinats politiques. Si les jeunes exaltés se sont calmés avec le temps, ceux qui ont combattu sont toujours là, plus vieux, plus établis, plus riches. Et Ghitta la logeuse les connaissait tous, et avec eux leurs petits secrets. De là à penser qu'elle les faisait chanter ou qu'elle participait à leurs nouveaux jeux d'argent et de pouvoir...
Soneri, plus mélancolique que jamais, s'enfonce dans le brouillard de Parme, pour un polar d'atmosphère comme on les aime. L'enquête tortueuse et le rythme lent s'accordent à merveille avec la personnalité de ce flic ténébreux qui ne s'anime que devant un bon plat de tripes servi dans sa taverne préférée. Un bonheur de lecture.
"...aujourd'hui, son métier le ramenait sur un lieu de sa jeunesse. Il savait qu'il ne fallait jamais revenir là où l'on avait été heureux."
À quelques jours de Noël, le commissaire Soneri se retrouve sur l'enquête du meurtre de Ghitta Tagliavini qui a été assassiné dans son appartement situé dans la pension via Saffi. Elle en était la propriétaire. Soneri connaît cet endroit pour l'avoir fréquenté dans sa jeunesse, c'est là qu'il avait rencontré sa femme Ada qui a depuis tragiquement disparue. Les souvenirs refont surface et le perturbent quelque peu.
"Pour Soneri, il ne s'agissait pas d'une affaire comme les autres, ce n'était pas seulement une enquête sur la mort de Ghitta. Plus il s'y enfonçait, plus il se rendait compte qu'il s'agissait, en définitive, d'une enquête sur lui-même. Et tout ce qui en ressortait jour après jour n'avait rien d'agréable. "
La ville de Parme sous son épais brouillard n'a pas encore révélé tous ses secrets à Soneri, un commissaire solitaire, épicurien qui n'hésitera pas à mettre les pieds dans le plat, sans se soucier d'éclabousser les hauts dignitaires.
" L'expérience lui avait appris qu'il y a toujours quelque- chose de pourri qui émerge quand on gratte sous la surface."
Pour mener à bien son enquête, il devra affronter ses souvenirs et lever le voile sur une bien étrange photographie qui va lui révéler des vérités sur la vie et la mort d'Ada.
"Mais la nostalgie ne sert qu'à sublimer la peur que nous fait le temps qui passe."
C'est avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongée dans cette nouvelle enquête italienne auprès de Soneri. J'ai retrouvé l'atmosphère particulière de Parme que j'avais découverte dans le premier polar de Valerio Varesi " le Fleuve des brumes"
Une plume poétique reconnaissable et vraiment appréciable. Une excellente intrigue et un personnage plus profond. Une douce complicité s'installe entre le lecteur et Soneri. Ses souvenirs mis à jour nous rapprochent davantage jusqu'à le rendre touchant.
Un auteur qui confirme son talent de part sa plume lyrique tout en finesse et la maîtrise de ses enquêtes à travers un détective vraiment attachant et exceptionnel.
Pour tous les amoureux des grands polars, à suivre absolument.
J'ai hâte de retrouver Soneri, Parme et la divine écriture de Varesi pour une nouvelle enquête.
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