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Comme tous les grands politiques le cardinal de Richelieu a réussi non seulement à abattre ses opposants, mais aussi à rejeter dans l'ombre leurs raisons et leurs arguments. C'est ainsi que l'historiographie n'a retenu du garde des sceaux de Marillac que son refus de la guerre européenne voulue par le célèbre cardinal ministre ; elle a négligé le rôle de Marillac dans la centralisation des institutions, elle a oublié ses lignes d'action et de pensée : la pratique d'un étatisme catholique et l'idéal d'un catholicisme d'État. Pareillement, l'oeuvre écrite de Mathieu de Morgues, talentueux publiciste, engagé dans une critique passionnée et inlassable des pouvoirs de Richelieu, a été victime du même effacement des chroniques politiques du XVIIe siècle. Cet essai non conformiste veut redécouvrir les conceptions de deux auteurs majeurs et méconnus, retrouver leur participation dans les années 1620 au gouvernement du royaume, comprendre l'esquisse inachevée d'un grand dessein alternatif qui a été étouffé après 1630 du fait du soutien définitif de Louis XIII aux entreprises hégémoniques de Richelieu. Il ne s'agit pas de réhabiliter une cause perdue mais de reconnaître un puissant axe de pensée de la politique de l'âge baroque.
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