Ce roman nous parle des deux voies que le monde pourrait emprunter. Au Nord d'une "déchirure" qui coupe la France, la dérive sécuritaire, numérique, avec privatisation du vivant, et au Sud dans le Causse « le monde libre », des communautés en résistance, en symbiose avec le vivant. Au coeur de l'intrigue : les arbres, un frère et une soeur, un puissant recycleur de plastique et un livre de botanique. Ce roman palpitant permet de traverser nos peurs du futur. On y perçoit nos voies de résilience, les trésors de la nature et les formidables ressources humaines.
C'est un roman que je ne connaissais pas du tout et je ne l'aurais sûrement pas découvert s'il n'avait pas figuré dans la sélection des livres à lire via le comité de lecture Cultura.
Et quelle belle surprise. J'ai adoré !
Une lecture qui m'a captivée du début à la fin. J'ai suivi les aventures de ces deux adolescents, Sienne et Vincent essayant de survivre dans un monde apocalyptique et tentant d'atteindre la zone libre au péril de leur vie.
Sur leur chemin, il y aura des rencontres et des dangers qui bouleverseront leur destinée. Les deux personnages principaux sont très attachants et j'ai frémi pour eux au fil des pages, espérant une fin optimiste.
C'est un texte original, innovateur et très prenant. J'ai été subjuguée par cette lecture, par le talent de l'auteure à imaginer et à se projeter dans un monde futuriste paraissant tout à fait plausible.
Je n'ai pas eu d'angoisse à lire cette histoire et elle n'est pas pas du tout plombante, bien au contraire, elle permet une vision et une réalité de notre planète où la nature prédomine.
C'est une ode à toutes les formes de vie, la végétation, les animaux et les humains.
Formidable roman !
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2022/05/la-part-cachee-du-monde.html
Sienne et Vincent Blackwood sont deux enfants de l’après Grande Nuit, une catastrophe climatique qui a détruit le monde tel qu’on le connaissait. A cause du bouleversement météorologique, les végétaux sont morts, une grande partie des habitants aussi et une multinationale Greenlife, règne sur la France du Nord, contrôlant les faits et gestes de chacun, à l’aide de puces implantées sous la peau et de caméras ou de drones de surveillance.
Mais au Sud de la Déchirure, une ligne de démarcation qui sépare la France en deux, un noyau d’activistes révolutionnaires et écologistes, résiste à la main mise de ce Big Brother des années 2030.
Devenus orphelins, les deux ados se lancent dans un éprouvant road-trip pour tenter de rejoindre le plateau du Larzac où vit leur grand-mère, emportant avec eux un traité de botanique que leur a confié leur mère avant de mourir.
La part cachée du monde est plus un traité d’écologie qu’un roman et l’autrice y détaille une quantité impressionnante de méthodes et de techniques pour vivre en autonomie et en harmonie avec la Nature.
Le style n’est pas très fluide et tout m’a paru très professoral comme si j’ouvrais un livre d’école. Cela m’a presque fait penser à un manuel de prosélytisme écologique ou à une brochure distribuée dans une secte survivaliste.
Alors vivre sous terre pour ne pas déranger la Nature, communiquer avec les arbres et les moutons pour ne pas les contrarier et ne s’habiller que de pulls en laine et de pantalons bouffants, franchement, cela ne m’a pas convaincue et ce monde du futur ne me fait pas vraiment rêver.
Et puis, pour conclure, je ne crois pas que la poésie émane de la Nature, même si elle est une grande source d’inspiration. La poésie c’est l’âme de l’Homme et seule la sensibilité d’un esprit humain peut magnifier le Beau dans la sauvagerie du monde, pas le contraire.
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