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La parlotte de Marianne

Couverture du livre « La parlotte de Marianne » de Bruno Fuligni aux éditions Horay
  • Date de parution :
  • Editeur : Horay
  • EAN : 9782705804671
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

D’Acacia à Zozo, mille mots d’argot politique de la Révolution à nos jours, réunis pour la première fois en dictionnaire.

Les hommes politiques aussi ont leur argot, pittoresque et méconnu.

Notre époque n’est pas avare de néologismes, comme l’attestent des inventions aussi parlantes que le... Voir plus

D’Acacia à Zozo, mille mots d’argot politique de la Révolution à nos jours, réunis pour la première fois en dictionnaire.

Les hommes politiques aussi ont leur argot, pittoresque et méconnu.

Notre époque n’est pas avare de néologismes, comme l’attestent des inventions aussi parlantes que le bling-bling, la Firme, le Sarkoland et la datillotine. Mais le millier de mots recensés dans ce livre nous fait revivre aussi des épisodes lointains, des tendances oubliées de la vie politique française. Qui ouvrira encore l’armoire de fer ou le cagibi des belles madames ? Que sont devenus les bousingots et les burgraves, les mascurauds et les blocards ? Où siégeaient les puritains, les matois, les arcadiens, les aragouins, les picrocholins ? Les Jeunes Turcs, qui n’étaient pas des mamelucks, réprouvaient-ils la danse du ventre ? Les guesdos ont-ils voté le dromadaire ? L’inventeur du tamisier est-il dans le Barodet ou dans le Pierre ? Trouve-t-on toujours des deputados chez ma tante ? Quand la simyanette a-t-elle remplacé la mougeotte ? Qu’est-ce qu’une ragusade, une couesnonnade, une transnoninade ? Est-il bien ou mal de ronsiner, camboniser, bentaboliser ? Vaut-il mieux sortir par la porte de Tellier ou par la grille du coq ? Pourquoi le lavelua dispose-t-il d’un kivalu, alors que le tuisigave et le tuiagaifo n’en ont pas ?

Autant de questions essentielles auxquelles les initiés ne seront plus seuls à répondre. S’il est naturel que les hommes politiques aient leur jargon, il faut aussi que tout citoyen puisse le comprendre. Ce lexique ne revendique que le charme du pittoresque ; mais il est peut-être indispensable.

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