"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Merci du bonheur de lire pour ce commentaire qui éveille chez moi une certaine curiosité. Je le noterai dans ma PAL. Belles fêtes . Prenez soin de vous
Jocelyn, sept ans, aime sa nourrice plus que tout. Lorsque celle-ci disparaît sans laisser de traces, Jo est inconsolable. Comment a-t-elle pu partir ainsi, sans même lui dire au revoir ?
Trente ans plus tard, Jo se voit obligée de retourner vivre dans la demeure familiale, malgré la relation conflictuelle qu'elle entretient avec sa mère.
Alors qu'elle passe des jours sombres dans la bâtisse immense et inquiétante, une nouvelle vient bouleverser son quotidien : Hannah, sa nourrice, est de retour. Jo exulte, ravie de retrouver enfin la seule personne qui l'a réellement aimée.
Mais lorsque des restes humains sont découverts dans le jardin, la situation vire au cauchemar. Que s'est-il réellement passé lorsqu'elle était enfant ? Quels secrets cachait sa nourrice et que fuyait-elle ? Peut-elle faire confiance à sa mère ?
Huis clos étouffant, La Nanny prouve une nouvelle fois le talent de Gilly Macmillan pour les intrigues psychologiques parfaitement maîtrisées.
Une nounou d'enfer ?
Au décès de son mari, Jo rentre avec Ruby, sa fille de 10 ans, vivre en Angleterre, auprès de sa mère Lady Holt, à la tête du domaine de Lake Hall. Elle n'espère pas y trouver de réconfort car elle déteste sa mère depuis sa tendre enfance, celle ci l'ayant toujours plus ou moins délaissée et confiée aux bons soins d'une Nanny, puis après que celle ci ait disparu aussi brutalement que mystérieusement, à ceux d'un pensionnat. Jo en a toujours voulu à sa mère lui reprochant le départ inexpliqué et soudain de sa Nanny adorée. Et lorsque qu'un crâne est repêché dans les eaux troubles du lac du domaine, le doute s'instille : et si c'était celui d'Hannah ? Suicidée ou même assassinée ? Mais voilà qu'Hannah vient frapper à la porte du domaine, bien vivante ! Jo ne cache pas sa joie, elle retrouve enfin celle qui a veillé sur son enfance et qui, fort à propos, pourrait s'occuper de Ruby pendant que Jo irait travailler à Londres, et accessoirement, quitter l'atmosphère familiale étouffante... .
Bien entendu les apparences sont toujours trompeuses surtout dans ces romans noirs délicieusement British… On est bien loin de la bienveillance de Downtown Abbey et l'histoire finira mal, très mal...
Voici un bon thriller en forme de huis clos familial, avec des retours dans le passé pour mieux comprendre le présent. Les personnages sont bien campés et même si on se rend vite compte que Hannah n'est pas super Nanny, le suspens est au rendez-vous.
À lire avec une tasse de Earl Grey par un après midi pluvieux.
Jocelyn, perd sa nanny qui disparaît sans laisser de traces.
Les années passent et elle doit retourner vivre auprès de sa mère malgré les tensions entre mère et fille.
Un jour , elle apprend que sa nanny est de retour. Elle exulte de joie car seule sa nourrice lui prodiguait de l amour.
Malheureusement des restes humains sont retrouvés, et il appartiennent à la nounou. Mais qui est réellement de retour, la vraie ou la fausse nounou....
Un thriller implacable. A lire sans attendre
Jocelyn vivait heureuse en Californie avec son mari, Chris, et leur fille, Ruby. A la mort de Chris, elle est obligée de revenir vivre avec Ruby en Angleterre, à Lake Hall, dans le manoir familial, occupé par Virginia Holt, sa mère, aristocrate hautaine. Les rapports entre les deux femmes sont compliqués. Jo en veut à sa mère, depuis de départ subit de sa nanny, Hannah, en 1987. Elle avait alors 7 ans et était très proche de sa nanny qu'elle adorait.
Jo et Ruby découvrent un crâne de femme au cours d'une balade en barque sur le lac. Qui était-ce et qui l'a tuée ? Etait-ce Hannah ?
Jo le pense jusqu'à ce qu'une femme disant être Hannah se présente à elle, Jo est enchantée et va lui confier la garde de Ruby, au grand dam de sa mère.
Là où Jo voit une Mary Poppins géniale, Ruby et Virginia sont beaucoup moins enthousiastes, l'une pincée et grondée, l'autre menacée et malmenée.
Secrets de famille, escroqueries, mensonges, meurtres, accidents, usurpation d'identité, manipulation, drogue, vengeance. L'auteur nous entraîne sur de nombreuses pistes, dont certaines s'avèreront fausses.
Les chapitres sont courts, principalement consacrés à Virginia et Jo, narratrices chacune à leur tour, mais aussi à l'inspecteur Andy Wilton, chargé de l'enquête autour de la noyée du lac. Ils sont entrecoupés de retours en arrière dans les années 1979-1987. le puzzle va se reconstituer petit à petit autour d'Hannah et des Holt.
J'ai apprécié les personnages, l'intrigue, le suspense, la méchanceté de la nanny qui pince en douce les enfants qu'elle n'aime pas, souriant aux uns, menaçant et brutalisant les autres.
Par moment j'ai pensé à "Chanson douce" de Leila Slimani, mais ici la nanny déteste la plupart des enfants qui lui sont confiés, est avide et envieuse, menteuse, usurpatrice, alors que Louise de "Chanson douce", fragile psychologiquement, aime les enfants qu'elle garde.
La Nanny est présenté comme un roman entre Chanson douce et Rebecca. De l’un il prend le sujet : la nourrice d’une famille d’aristocrates, de l’autre, l’atmosphère du manoir anglais mais ici point de roman social comme dans le roman de Leila Slimani mais un thriller qui flirte parfois avec le fantastique. Mais resituons l’intrigue. Jocelyn, 7 ans, est une enfant particulièrement attachée à sa nourrice, sa nanny Hannah, et très distante avec sa mère. Mais Hannah disparait du jour au lendemain, laissant Jocelyn dans une immense tristesse et une grande incompréhension. Comment celle qu’elle aime tant a pu l’abandonner et la laisser avec sa glaçante de mère ? Les années passent, Jocelyn qui se fait désormais appeler Jo a quitté le nid familial et coupé les ponts avec ce milieu aristocrate qu’elle déteste tant. Mais son veuvage prématuré et les soucis d’argent la poussent à rentrer en Angleterre et à vivre avec sa fille dans le manoir familial. Les relations mère/fille sont des plus tendues et la situation ne s’arrange guère lorsque Hannah réapparait, pour le plus grand bonheur de Jo et le plus grand malheur de sa mère.
Ce roman est un thriller domestique qui fonctionne bien. L’atmosphère so british, les codes de l’aristocratie, les non-dits familiaux participent à créer la tension de ce roman. Petit à petit, l’auteure par un subtil jeu d’indices nous mène vers la révélation finale de ce récit. On se laisse prendre dans les griffes de cette nanny que l’on craint et que l’on déteste. Parfois on aimerait secouer cette brave Jo qui ne perçoit pas le machiavélisme d’Hannah qu’elle voit toujours à travers son regard d’enfant.
En résumé: un bon thriller domestique dans lequel il faut se méfier des apparences !
Merci du bonheur de lire pour ce commentaire qui éveille chez moi une certaine curiosité. Je le noterai dans ma PAL. Belles fêtes . Prenez soin de vous
Thriller psychologique à l'ambiance so british, La Nanny est un page-turner diabolique. Gilly MacMillan distille ses indices au compte-goutte dans un huis-clos entre femmes étouffant. Tous les bons ingrédients du thriller sont là: secrets de famille, disparition inexpliquée, cadavre, manipulation, vengeance... Dans ce roman chorale où passé et présent alternent, chacun raconte sa vérité. Mais qui manipule qui? Qui ment? La mère, l'enfant devenue adulte et mère à son tour ou bien celle qui dit être la nanny, cette nounou parfaite, disparue subitement il y a bien longtemps? Les apparences sont trompeuses mais je ne vais surtout pas spoiler ce roman addictif.
C'est bien écrit et rythmé, malgré un départ assez lent. Je ne me suis pas beaucoup attachée aux personnages mais ça n'a pas gâché mon plaisir. Une bonne lecture de vacances pour se vider la tête mais qui sera également parfaite pour un week-end d'hiver pluvieux. Un roman qu'on ne lâche pas avant la dernière ligne.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2020/09/25/la-nanny-de-gilly-macmillan/
J'ai bien aimé la lecture de ce thriller domestique.
Il m'a fallu un certain temps avant d'être vraiment absorbée par l'histoire, mais au final ça a marché pour moi.
Pas totalement conquise cela dit, mais ce fut une histoire agréable de par la facilité que j'ai eu à la lire.
Parce que pour le reste, on ne peut pas dire que l'histoire était très agréable ! Je ne souhaite à personne de rencontrer une telle nanny ! Marrant ; nanny ça rime avec zizanie. ;)
Voici un roman que j’avais hâte de découvrir : une belle demeure anglaise, un crâne humain retrouvé dans un lac, une nounou disparue qui réapparaît étrangement après des années de silence… Le tout dans une atmosphère très british… Tous ces ingrédients auraient dû me plaire… Mais…
Jocelyn Holt a six ans lorsque sa nanny Hannah disparaît sans laisser de trace : le petit monde de Jocelyn s’écroule car « Hannah est tout pour elle. Elle s’intéresse à elle. Hannah l’écoute. Hannah prend le temps de lui expliquer les choses. Hannah est plus gentille que sa mère. Hannah l’aime« . La nanny a une bien grande place dans le coeur de la petite fille… Des années plus tard, après le décès brutal de son mari dans un accident de voiture, Jo retourne vivre avec sa fille de 10 ans, Ruby, dans le manoir familial auprès de sa mère Virginia. Entre les deux femmes, la relation est toujours tendue, d’autant plus que Virginia prend rapidement une place importante auprès de Ruby… Un jour, un crâne est découvert dans le lac de la propriété…
Je suis facilement entrée dans ce roman qui, jusqu’à la moitié, m’a plutôt plu. Le récit alterne l’époque actuelle et plusieurs périodes du passé, bien distinctes donc aisément compréhensibles. L’intrigue est déclenchée par la découverte de ce crâne dans le lac, une enquête commence donc: on s’interroge en même temps que les deux inspecteurs mandatés sur le passé du lieu et sur la famille Holt. Mais le lecteur a des informations que n’ont pas les enquêteurs car l’autrice nous plonge par alternance de chapitre dans le passé, on peut donc facilement émettre quelques suppositions… Or, ce que l’on peut aisément deviner va, après plusieurs longueurs au cours desquelles les personnages tournent en rond, se révéler exact…
J’ai malheureusement eu hâte de refermer ce livre tant les longueurs m’ont lassée… J’en suis vraiment navrée car il est rare que je ne fasse pas l’éloge d’un roman, même si je suis plutôt passée à côté… Parfois, je sens que le roman est bon mais que quelque chose m’échappe et je pense en être la cause par manque de concentration par exemple ou par manque d’intérêt pour le sujet. Mais là, ce n’est pas le cas: l’histoire est limpide et le sujet est à priori plein de promesses, mais le dénouement m’a semblé beaucoup trop simpliste.
Ce fut un rendez-vous manqué pour moi : dommage ! Mais je remercie Net Galley et les Editions Les Escales pour la découverte de ce roman.
Jocelyn vient de perdre son mari et se voit contrainte de quitter la Californie où elle vivait pour aller vivre chez sa mère, Lady Virginia Holt, au domaine de Lake Hall, un lieu qu’elle a pourtant fuit il y a de nombreuses années.
La découverte d’un crâne humain dans le lac de la propriété alors qu’elle fait une balade en barque avec sa fille Ruby âgée de 10 ans va faire remonter bien des souvenirs à la surface. Se peut-il qu’il s’agisse du squelette d’Hannah, la nanny qui a disparu sans un mot alors que Jocelyn n’avait que 7 ans ? Mais cette hypothèse est vite contredite par le retour de cette même Hannah, trente ans après son départ. Qu’est-elle venue chercher et que cache-t-elle ?
Alors que l’enquête autour du squelette se poursuit, de sombres secrets émergent petit à petit concernant la famille Holt et son passé.
Tout est réussi dans ce thriller. De la maîtrise parfaite de l’intrigue aux caractères des personnages. Des flash back qui éclairent progressivement le mystère à l’alternance des personnages qui racontent l’histoire et nous offrent différents points de vue qui nous font douter jusqu’au bout des motivations de chacun. De l’atmosphère étouffante créée par ce huis-clos angoissant entre Hannah, Virginia et Jocelyn à la montée en puissance de la tension qui fait qu’on ne peut plus lâcher le livre jusqu’au dénouement.
Aucun sentiment d’ennui, de déjà vu ou de « tout ça pour ça » au fil de la lecture mais des rebondissements crédibles et qui mêlent mensonges, manipulations, paranoïa avec maestria.
Un excellent moment de lecture.
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